Langue japonaise

De Quartier Japon Wiki.

(Différences entre les versions)
(Les bienfaits de l’apprentissage du japonais)
(Témoignage d'une professeur de langues)
 
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Faîtes-nous part de vos conseils pour devenir un pro du japonais et nous donner envie de progresser !
Faîtes-nous part de vos conseils pour devenir un pro du japonais et nous donner envie de progresser !
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==L’importance des kanjis ! – se tromper d’un kanji et le sens devient tout autre...==
 
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*'''Tu vas te marier !?''' - Kaori, Stéphane
 
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Ma nièce de 14 ans se trouvait en vacances à Paris, pour une semaine. Une amie japonaise, résidant dans le sud de la France, m'annonce sa venue à Paris à cette période, en me proposant de nous rencontrer, pour discuter dans un café.
 
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Volontiers, je lui réponds par courriel, en lui précisant "芽衣子ちゃん と 一緒になります。 (Meiko to isshô ni narimasu)", en pensant traduire "Ma petite nièce sera avec moi".
 
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"Tu vas te marier, super ! Tu me raconteras", répond-elle, enthousiaste...
 
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Je me suis dit que j'avais dû me tromper de kanji, et qu'en écrivant "芽衣子", j'avais écris le prénom Meiko.
 
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Kaori pensait donc que j'allais lui présenter Meiko... Mais pourquoi pensait-elle que j'allais me marier ????
 
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Pourtant, chaque fois que je parlais de ma nièce, en disant 'Meichan (姪ちゃん), mes interlocuteurs japonais me disaient "Meiko"...
 
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Finalement, Kaori m'a expliqué comme suit : "Si tu écris "芽衣子ちゃん と 一緒になります。 (Meiko to isshô ni narimasu)", cela signifie "tu vas te marier avec Meiko".
 
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Si tu veux dire que tu seras accompagné de ta nièce, il faut écrire "Meiko to isshô ni ikimasu" ou "Meiko to gôryû shimasu"....
 
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*'''Le reflet du Français ?''' - Maki, Saki, Stéphane
 
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Quelques mois plus tôt, un ami japonais avec lequel j’avais autrefois travaillé à Paris, et depuis retourné à Tôkyô, m’avait demandé de m’occuper d’une de ses collègues de travail à l’occasion de son premier séjour à Paris. Le soir de son arrivée, il me demandait simplement de dîner avec elle, pour qu’elle ne se sente pas trop seule.
 
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J’avais donc accepté et, comme c’est un très bon ami, je lui avais également indiqué que j’irai accueillir sa collègue à l’aéroport, la conduirai jusqu’au studio loué à Saint-Germain, puis que nous dînerions ensemble le soir.
 
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Ainsi fut fait. Nous avions d’ailleurs passé une très agréable soirée à discuter en japonais de Paris et tant d’autres choses. Nous nous étions également revus la dernière soirée avant son retour au Japon.
 
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Une fois rentrée, certainement qu’elle avait fait un « rapport » à cet ami, lequel m’avait ensuite envoyé un mail de remerciement, dans lequel il m’écrivait 「ステファンはフランス人の鏡です」, en m’invitant à consulter le dictionnaire pour savoir ce que cette expression voulait dire.
 
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Comme dans mon petit dictionnaire, je n’ai pas trouvé, j’ai donc demandé à Maki et voilà ce qu’elle m’a répondu sur la page de son blog (http://www.makistarfield.com/blog-jp/?SSScrollPosition=0)
 
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[[Fichier:Miroir.jpg|thumb|150px|left|かがみ]]''Ce matin, j’ai reçu cette question de la part de Stéphane, un ami de Paris. Un Japonais lui a dit « Tu es le reflet du Français ». Aussitôt, n’ayant pas trouvé la signification dans le dictionnaire, il s’est tourné vers moi.
 
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« Kagami – miroir » qu’est-ce que c’est ?
 
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Pour les Japonais, je pense qu’en premier lieu le miroir reflète leur propre image et comme ils savent que cette image est la leur, en premier lieu, cela leur permet de se reconnaître. Quand on commence à utiliser un miroir, on pense que l’on peut ainsi se voir de façon objective. Autrefois, ce que le miroir reflétait, c’était très mystérieux ; il n’était pas considéré en tant qu’instrument pour le maquillage : cet instrument utilisé dans les rituels avait sa propre caractéristique. On considérait que la surface du miroir marquait la séparation entre l’image du « monde d’ici » et du « monde de l’autre côté ». Il y avait un autre monde et on pouvait ainsi voir les mondes de chacun des deux côtés. Dans la société contemporaine, on considère graduellement de moins en moins que le miroir a sa propre force spirituelle. Enfin, l’origine du mot miroir (kagami) est « Kigemi » (qui signifie « son alter ego »).
 
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Le Japon, quelle image renvoie-t-il ?
 
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Je pense que le Japon ou les Japonais, de nos jours, sont un miroir. Par exemple, les personnes qui critiquent Touden (Tokyo Denryoku ; l’entreprise d’électricité responsable de la tragédie de Fukushima) : elles critiquent les hommes politiques qui ont créé le système actuel de l’énergie nucléaire au Japon ; plus on construit de centrales nucléaires, plus on gagne de l’argent et plus l’argent circule. Pourtant, ceux qui critiquent ces hommes politiques sont souvent les mêmes qui les ont élus. Finalement, si on demandait à chacun son opinion, on finirait forcément par ne plus savoir. Les Japonais ont tendance à être influencés par leur interlocuteur.
 
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Alors, si on pense que les Japonais sont un miroir ?
 
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Si vous demandez à quelqu’un ce qu’il pense de nous les Japonais, vous allez voir comment il est. Les japonais qui critiquent Toden, peut-être qu’ils critiquent leur propre « miroir » qui ne leur réplique jamais.
 
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Quelle est l’image du Français ?
 
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Dans cet exemple, si on tourne son regard vers l’autre, on tourne son regard vers soi, mais dans le même temps la surface s’en trouve brisée ; on peut dire alors que le miroir permet de voir comme si on voyait son propre dos.
 
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Concernant votre question, Stéphane, si on revient à l’expression « Le reflet du Français », cela peut être la question de comment on voit les choses quand on touche à la culture étrangère. La France vue par le Japon / Le Japon vu par la France, dans ce cas, les deux voient symétriquement comme à travers ce miroir qui renvoie l’image du dos de celui qui le regarde. Les images idéales ou les images négatives concernant la culture étrangère, elles ne sont que les images créées par les pensées et les sentiments de la personne qui regarde cette culture étrangère.
 
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Cela signifie que, d’un point de vue interculturel, dans ce cas, l’image que du Japon on peut avoir du Français est le reflet que l’on a soi-même de sa propre position. Je pense que cela indique la représentation que l’on se fait de Stéphane. Dans le reflet, il y a le Japon et la France.
 
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Finalement, concernant votre question, cela reflète correctement mais aussi de façon non correcte le fond de la pensée. On regarde l’interculturel mais en fait on regarde sa propre culture.
 
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Finalement, il n’y ait pas de mot en français qui corresponde au japonais « le reflet du Français » ; pour les comprendre, l’un et l’autre sont différents. Même si le sens permet de comprendre l’interculturel, j’ai compris que je ne peux pas m’échapper totalement de ma langue maternelle et de ma culture. L’interculturel est le reflet de moi-même. Grâce à la question de cet ami français, je pense que moi, en tant que japonaise, je peux répondre définitivement que j’ai pu toucher le « reflet du Japonais ».
 
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Tout le monde se tient devant un miroir différent.''
 
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パリの友人、ステファンから今朝、こんな質問をされました。彼は「フランス人の鏡だ」とある日本人から言われたらしいのです。早速辞書で調べたがその意味が見当たらず、困った彼は、私に尋ねてきました。
 
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「鏡」とは?
 
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日本人は、鏡によって自分の姿を映し、その姿が自己であると知るのは、自己認識の第一歩だと考えてきました。つまり、鏡の使用で初めて自分を客観的に見る手段を得たのです。また、古来では鏡に映るものが極めて神秘的なものだと捉えられ、化粧道具の一部ではなく、祭祀の道具としての性格を帯びていました。鏡の面が、世界の「あちら側」と「むこう側」を分けるレンズとして捉えられ、もうひとつの世界がある、という観念は世界各地で見られます。が近代社会の中で、鏡の霊力のような考えは次第に薄らいではいます。なお、鏡の語原は影身(カゲミ)と言われています。
 
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日本の鏡とは?
 
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今の日本もしくは日本人は、鏡だと思います 例えば、東電を非難する人たちは、原発を建てれば建てるほど、原発で発電すればするほど、みんなが儲かる、お金が回る、そんなシステムを作った政治家を非難しています。けれど、そんな政治家を選んだのも、東電を非難する人たちが中にはいます。結局、みんなの意見を聞いていると訳がわからなくなります。確かに日本人は、相手に染まりやすいのです。
 
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では、一枚の鏡だと思えばどうだろう?私たち、日本人がどう見えるか聞けば、それがどんなもの(どんな人)なのか良くわかります。東電批判をしている人は、決してやり返しても来ない相手に向かって言っている部分では、己を写す鏡かもしれません。
 
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フランス人の鏡とは?
 
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この例からも他者に向けるまなざしと、自己に向けるまなざしが、同時に浮かび上がってくる、合わせ鏡であると言えます。ステファンの質問である「フランス人の鏡」、という表現に戻るなら、異文化間の接触が生じた時にそれをどう見るか、ではないのでしょうか。
 
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日本から見たフランス/フランスから見た日本、という合わせ鏡のように対称的なものになります。「ステファンはフランス人の鏡である」、は異文化にかかわる理想化された像も、否定的な像も、自己の認識や感情、思考が捉えたものを形成しているものに過ぎません。そういう意味では、異文化、ここでは日本から見たフランスの像は鏡に映った自己の姿、目の前にいるステファンを指しているのだと言えるでしょう。
 
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鏡の中の日本とフランス
 
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最後に、彼の問いに関してこれが正しいとも正しくないとも言えないのが本音です。異文化への向きあいが、結局は自文化への向き合いになるためです。結局、「フランス人の鏡」は日本語にあってフランス語にはない言葉のため、それを認識することは各々違ってきます。異文化を理解する意味でも、自分の母語や文化から完全には逃れる事はできないことを知りました。異文化は自己の鏡です。フランス人の友人の問いかけに、必死で答えようとする日本人の私は、異文化の接触に関わる「日本人の鏡」なのかもしれません。
 
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みな違う鏡の前で立ち尽くす
 
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J’ai donc tenté de traduire le texte de Maki. Mais c’était compliqué et, pour la vérifier, j’ai demandé à Saki, l’une de nos professeurs à Quartier Japon. Voici ce qu’elle m’a écrit :
 
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[[Fichier:Modele.jpg|thumb|150px|left|かがみ]]''「ステファンはフランス人の鏡だ」, je pense que la personne qui vous l'a dit voulait dire 「ステファンはフランス人の鑑だ」. 鑑(かがみ) et 鏡(かがみ) ne sont pas pareils.
 
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鑑 signifie "le modèle, l'exemple".
 
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Donc « ステファンはフランス人の鑑だ » se traduit par "Stéphane sert de modèle aux Français", je pense.
 
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Je vous donne quelques exemples.
 
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さきさんは、毎日毎日一生懸命勉強しています。さきさんは学生の鑑です。 Saki étudie sérieusement tous les jours. Saki est un modèle pour les étudiants.
 
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さきさんは、とても忍耐強く、おしとやかで、やさしいです。日本女性の鑑ですね! Saki est patiente, discrète et gentille. Elle est un modèle pour les femmes japonaises. (Saki, notre professeur est en effet facétieuse !)''
 
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Ensuite, j’ai demandé à Saki ce qu’évoque pour elle l’expression « フランス人の鑑 »
 
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''Concernant l’expression « le modèle du Français », j’ai réfléchi !
 
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Je ne sais pas dans quel contexte on vous a dit que vous êtes le modèle du Français, mais selon moi, « le modèle du Français », c’est :
 
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•une personne qui a toujours de l’humour, n’importe quand.
 
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•Pas seulement au travail, c’est une personne qui rend sa vie intéressante (une personne qui boit, mange, parle et rit beaucoup)
 
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•une personne qui est fière de la France, son pays.
 
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•une personne qui rend intéressante la communication.  Par rapport au Japon où tout est tellement automatique et hyper pratique que l’on a l'impression qu'il n'existe plus de communication entre les gens. En France, il reste encore la vraie communication entre
 
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les gens.)(moi je trouve que c'est un côté très charmant de la vie française.)
 
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「フランス人の鑑」について、考えました!ステファンさんがどんな文脈で、「フランス人の鑑」と言われたのかは分かりませんが、
 
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私にとって、「フランス人の鑑」とは・・・
 
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・どんなときもユーモアを忘れない人
 
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・仕事だけでなく、人生を楽しんでいる人(よく飲み、よく食べ、よく話し、よく笑う人)
 
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・フランスに誇りを持っている人
 
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・コミュニケーションを楽しむ人(何でもかんでも機械的で”超便利”な日本に比べて、フランスでは人間的なコミュニケーションが多いですね。)
 
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です。''
 
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Quand on dit ~の鑑、c'est toujours un compliment.
 
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Au Japon, quand on dit 日本人の鑑(ça dépend du contexte bien sûr), c'est souvent utilisé dans le sens d’apprécier une personne qui a les qualités traditionnelles japonaises : on apprécie sa patience, son sens de la responsabilité, sa fidélité, son assiduité, sa modestie...
 
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On appelle cette personne 日本人の鑑, en sous-entendant que tous les autres Japonais doivent être comme elle.
 
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Donc, quand vous avez écrit « フランス人の鑑 », j'ai d’abord pensé à un Francais qui a "des qualités françaises". Seulement, je ne connais pas trop quelles sont les qualités françaises "traditionnelles". Moi, j'imagine que les qualités traditionnelles en Europe latine sont les qualités demandées chez les catholiques, mais je ne pense pas qu’"un catholique modèle" ce soit identique à "un français modèle".
 
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Qu'est-ce que c'est donc « フランス人の鑑 » pour les Français ?
 
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D'après vous, quels sont les éléments considérés comme des qualités traditionnelles chez les français ?
 
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Quel genre d'Homme peut être « le modèle des Français » de nos jours ?
 
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''Article publié le 15/08/2017''
 
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==Vous connaissez le mot « Tatamisé »==
 
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*Maki, Saki, Stéphane
 
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Ce samedi matin, et alors que je discutais, en japonais, avec notre professeur de japonais, Saki me demanda soudain : « Tu connais le mot "tatamisé" ? » « Oui », je lui répondis, un peu surpris, avant de chercher à en savoir un peu plus en lui demandant si elle me trouvait "tatamisé". Saki, pensant que c'était un compliment, me répondit « oui » sans l’ombre d’une hésitation…
 
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Pour moi ce n’est pas vraiment un compliment et je m’étonnai donc que Saki m’ait dit cela de but en blanc, d’autant que ce n’est vraiment pas son genre…
 
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[[Fichier:Tatamis.jpg|thumb|150px|left|]] « Dire de quelqu’un qu’il est « tatamisé », lui expliquai-je, c’est plutôt négatif, cela sous-entend un sens péjoratif. Par exemple, c’est ce que l’on dit de Français qui aiment le Japon et qui voudraient être plus japonais que les Japonais.  Par exemple, une fois, j’ai entendu parler d’un Français qui mangeait chaque matin du Nato à son petit déjeuner bien qu’il habitait à Paris. Une autre fois, en été, j’ai rencontré au centre culturel franco-japonais dans lequel je travaillais un Français portant chapeau, tenue et geta, …, tels un moine zen, en plein Paris…
 
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_  Ce n’est pas ce que je voulais dire », me dit Saki avant de m’expliquer : « En japonais, dire de quelqu’un qu’il est « tatamisé », cela veut dire qu’il parle aussi bien japonais que les Japonais. »
 
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En fait, Saki ne connaissait pas ce mot auparavant avant de le lire dans le manuel d’apprentissage du japonais  "Minna no Nihongo - 1", au sujet d’un texte à propos du tatami japonais. Ce texte expliquait que le tatami représente la culture japonaise, à tel point que les Français ont créé le mot "tatamiser" pour parler d’une personne qui parle aussi bien japonais que les Japonais.
 
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''Article publié le 10/12/2012''
 
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==Parler japonais : le lâcher prise progressif ?==
 
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*Stéphane
 
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Jeudi 18 septembre 2014, la conversation allait bon train, tout en cheminant pour rentrer de l'école jusque vers la butte Montmartre où Kuljit et moi nous habitons à quelques rues l'un de l'autre.
 
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Quelle surprise de nous être retrouvés après plus 7 années !
 
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Nous nous étions rencontrés dans l'école de japonais pour laquelle je travaillais 7-8 ans auparavant.
 
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Quelle agréable surprise de l'avoir revu après toutes ces années, quand il avait souhaité prendre des cours particuliers avec Quartier Japon.
 
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Deci delà cheminant, notre conversation elle aussi s'était dirigée vers le sujet qui nous passionne tout autant l'un que l'autre : la culture japonaise et ses bienfaits.
 
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Ainsi, j'en étais arrivé à parler un peu de mon expérience, à la fois de mon rapport à la culture japonaise mais aussi de ces nombreux Français rencontrés dans mes différentes activités professionnelles et de leur propre rapport à la culture japonaise.
 
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"C'est vrai, ce que vous dites ! C'est effectivement ce que je ressens aussi. Vous  devriez l'écrire : on ne lit rien là-dessus !
 
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Ca pourrait aider les personnes qui commencent à s'intéresser à la culture japonaise", me dit Kuljit avec enthousiasme.
 
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_ Vous croyez ?
 
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_ Si, je pense que ça pourrait les éclairer et les aider à comprendre ce qui les anime quand ils s'intéressent au Japon."
 
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Je me lance donc aujourd'hui, après quelques semaines de maturation...
 
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Au départ, il y a près de 25 ans (c'est loin !), je retrouve un ami d'enfance sur le quai de la gare de notre ville de province, en attendant de repartir pour Paris, ma toute récente ville d'adoption.
 
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A ses côtés, une jeune femme toute de noir vêtue, avec de longs cheveux noirs : la première personne japonaise rencontrée dans ma vie ! Elle ne parlait quasiment pas français.
 
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Depuis nos retrouvailles, chaque fois que j'allais souvent chez eux, je ressentais toujours cette même façon inconnue d'être avec les autres, au contact de Kaoru.
 
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Et d'une façon accentuée quand d'autres amis japonais étaient présents, puis, peu auprès, quand est arrivé leur nouveau-né :  chaque fois, je ressentais une forte sensation de présence et de différence à travers la relation !
 
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Pourquoi cette sensation inconnue, que je ne pouvais ni nommer ni comprendre ?
 
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Je la ressentais, aussi fortement que si je l'avais en face ! Mais je ne comprenais pas ce qui m'arrivait...
 
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[[Fichier:Nihongo.png|thumb|250px|left|]]Je commençais donc à lire des romans (en français), à regarder des films japonais, j'allais également voir des expositions japonaises.
 
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Et chaque fois, de nouveau, la surprise, l'inconnu, le choc de la différence !
 
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Le héros du livre meurt et disparaît au premier chapitre, mais cela n'empêche pas pour autant l'histoire de se poursuive...
 
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Et dès lors, incapable que j'étais de me faire même une idée de la suite, encore moins du final.
 
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Que dire, du retour d'une exposition de céramiques d'une grande famille traditionnelle de céramistes japonais. Obligé de rentrer à pied et traverser la moitié de Paris pour me remettre de cette forte émotion !
 
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En moi, une énergie monumentale s'était trouvée mobilisée et je ne savais ni ne pouvais en faire quoi que ce fut. Surtout, ne pas me retrouver dans la médiocrité émotionnelle du métro...
 
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Ah, c'était bien la première fois !
 
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Puis, ce furent mes premières rencontres avec des Japonais, des collègues, des clients...
 
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Des chocs émotionnels quasi chaque jour : des clients d'hôtels *** ou même **** qui se plient en courbettes parce que je leur livre jusqu'au pas de leur chambre leur photo d'eux, prise devant la Tour Eiffel.
 
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Un chef de groupe qui me fait applaudir par un bus entier de sexagénaires, parce que j'ai fait le nécessaire pour arriver à l'heure à notre rendez-vous, pour leur permettre de repartir à l'aéroport avec leur photo.
 
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Ma collègue japonaise, dont le comportement change radicalement dès lors qu'un autre Japonais est présent, comme si soudain, on ne se connaissait plus.
 
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Et tant d'autres... Qui me font chaque fois sentir fortement cette différence.
 
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Et pourquoi ? Pourquoi c'est différent ?
 
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Rien, je ne comprends pas, je n'ai que des interrogations...
 
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Alors je poursuis ma recherche : je pars en quête de sens pour essayer de coller à ce que je ressens si fortement.
 
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Je me lance même dans l'apprentissage de la langue, trop frustré ne n'avoir pu partager mon enthousiasme et ma gratitude à ces exposants d'une superbe exposition de laques !
 
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De fil en aiguille, de rencontres en expériences, d'apprentissages et de tentatives de parler la langue, je me trouve me centrer de plus en plus vers tout ce qui a trait à cette culture si différente.
 
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Je cherche quasi avec frénésie le moindre évènement, film en lien avec le Japon. Je n'emprunte que des romans, des VHS japonais...
 
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Je me "tatamise" tout doucement mais sûrement : je cherche avant tout à sauvegarder, à enrichir et conforter ce lien vers cet ailleurs culturel et émotionnel.
 
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Mais, si je lis, j'apprends, je vois des photos du Japon, je rencontre des Japonais, je ne comprends toujours pas plus pourquoi cette différence se marque d'avec ce que je connaissais jusqu'à présent.
 
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En fait, c'est comme ça, c'est naturel, c'est une étape obligée, je crois à présent, avec le recul.
 
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Ca fait partie de la constitution d'une nouvelle relation ; en quelque sorte une préparation en vue d'une future assimilation.
 
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Une déconstruction, peut-être, des schémas mentaux et culturels, pour un assouplissement intellectuel / émotionnel avant d'accepter de se laisser aller vers cet "autreté" culturelle et humaine ?
 
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Parfois, cependant, certains d'entre nous demeurent à cette étape et se raidissent intellectuellement, incapables qu'ils sont de se laisser glisser vers l'étape suivante ??
 
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Chacun d'entre nous peut aussi retomber à chaque instant dans cette ornière.
 
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Je suis sûr que vous en connaissez autour de vous, de ces autres qui, mieux qu'un Japonais lui-même, connaissent tout du Japon, de sa culture, de son histoire, de ses moeurs, de sa pensée, de...
 
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Ils savent mieux qu'un Japonais lui-même ce qu'est un Japonais et comment il fonctionne !
 
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Ils peuvent également parler très bien japonais, avec pleins de mots, d'expressions, ..., mais il demeure pour autant que quelque chose cloche chez eux, dans leur accent, dans leur façon d'être, dans ce qui en émane.
 
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A leur contact, il y a quelque chose qui fait l'effet d'une porte, d'une falaise face à vous : on se heurte à un mur de savoirs...
 
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Avec persévérance et grâce à mes diverses rencontres avec des personnes japonaises, notamment, mon esprit et mon affectivité se sont ensuite heureusement peu à peu laissés gagner par ce que cette culture japonaise me faisait comme effet.
 
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Cela a eu et a toujours un incidence sur ma capacité d'apprentissage du japonais et de le parler.
 
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Par la suite, j'ai en effet ressenti à de nombreuses reprises des temps où mon japonais stagnait, voire régressait ensuite...
 
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Combien de fois j'en ai eu marre de m'entendre parler laborieusement japonais !!
 
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Jusqu'au moment où un déclic se produisait et je me sentais progresser. En fait, ce sont plutôt mes interlocuteurs japonais qui me le font remarquer.
 
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Car ce n'est que dernièrement que j'ai l'impression de ne plus avoir si peur de ne pas pouvoir parler sans commettre d'erreur.
 
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J'avais en effet, chaque fois  que je parlais japonais, l'impression de me trouver face au vide, face à la page blanche, face à ..., et tout pendant que je parlais, j'avais l'impression d'être le funambule sur son fil !
 
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Surtout que je savais, par expérience, que je ne pouvais trouver aucun appui du côté de ma volonté ni même de mes capacités cognitives.
 
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Car ce n'est pas à ce niveau que cela se passe, me semble-t-il.
 
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Ce n'est pas moi qui décide, volontairement, de passer à l'étape supérieure et accéder à un meilleur niveau oral en japonais.
 
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C'est, à l'inverse, quelque chose dans mon conditionnement cognitif qui lâche prise, pour se laisser dès lors imprégner par ce qui émane de la langue et, plus largement, de la "chose japonaise".
 
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Au fur et à mesure, avec les années, cela devient palpable que cela se passe à un autre niveau que celui du cognitif. C'est dans la mécanique interne que cela se fait !
 
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Et moi, avec ma capacité de raisonnement, j'assiste à ce changement progressif.
 
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Tout récemment, cela donne que même si je ne comprends pas forcément les mots de certains de mes interlocuteurs japonais, je sais / sens de quoi ils parlent.
 
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Ce n'est en fait pas tant le mot qui est si important mais ce dont il est l'un des supports.
 
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Après tout, c'est peut-être ça, la "différence japonaise" ?
 
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''Article publié le 28/10/2014''
 
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==Les multiples mots pour dire "bonbon"==
 
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*Stéphane
 
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Lundi soir, en apportant des bonbons japonais aux élèves du cours collectif, cela a été l’occasion d’en apprendre encore un peu plus sur la culture japonaise.
 
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Qui l’eut cru, à travers le simple fait d’apporter des bonbons !
 
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[[Fichier:AME.jpg|thumb|150px|left|飴 - あめ]]
 
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En effet, pour moi « bonbon » en japonais c’est « 飴 - あめ - Amé », du moins c’est ce qu’un Japonais m’a appris il y a déjà un moment.
 
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Tout naturellement, j’annonce donc aux élèves et au professeur que j’apporte des bonbons « 飴 ».
 
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Mais la professeur me dit rapidement : « Ce n’est pas « 飴 ». C’est « ラムネ– Ramuné ».
 
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_ Eh ?, c’est quoi « ラムネ » ?
 
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_ C’est ça, me dit-elle en montrant le sac de bonbons. C’est « ラムネ ».
 
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[[Fichier:Ramune.jpg|thumb|150px|left|ラムネ]]_ ?? Ce n’est pas « 飴 » ?
 
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_ Non, c’est « ラムネ ».
 
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_ Bah, c’est quoi « 飴 » ? C’est bien « bonbon » ?
 
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_ « 飴 », c’est une sorte de bonbons. Ceux-là, c’est « ラムネ ». « ラムネ » ce sont des bonbons durs. Ce sont aussi des bonbons durs en forme de billes souvent présentés dans des bouteilles. « 飴 », c’est plutôt des bonbons transparents.
 
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_ Les Haribo, c’est quoi ?, demande l’un des élèves.
 
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_ C’est « グミ- gumi ».
 
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_ « グミ» ?
 
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[[Fichier:GUMI.jpg|thumb|150px|left|グミ- gumi]]_ « グミ», c’est tout ce qui est mou…
 
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_ Les chewing-gum aussi ?
 
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_ Les chewing gum, c’est « ガム ».
 
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_ Ehhh ! Il y a encore d’autres mots ???
 
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_ Il y a aussi « お菓子 – おかし – okashi ». « お菓子 », ce sont les bonbons genre petits gâteaux, qui craquent quand on les croque. Un peu comme les popcorns…
 
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Vraiment, c’est vraiment compliqué le japonais ^_^ !!
 
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Mais c’est la même chose pour un Japonais, vis-à-vis du français, concernant les gâteaux !
 
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En effet, nous autres Français nous appelons les « お菓子 » japonais non pas des « bonbons » mais des « gâteaux ».
 
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_ C’est « gâteau » ?, s’étonna notre professeur japonaise.
 
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_ Oui, pour nous. Ca contient de la farine. Ce qui est à base de farine, c’est « gâteau ».
 
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_ Les meringues, c’est « bonbon » ?, remarqua-t-elle alors, logiquement.
 
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_ Non, c’est aussi gâteau. C’est pourtant vrai qu’il n’y a pas de farine…
 
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_ C’est à base d’œuf et de sucre. C’est pour cela que c’est gâteau, précisa un autre élève.
 
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Ainsi, avons-nous également tout autant de nuances en français que n’ont pas les Japonais, mais pour les gâteaux !
 
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''Article publié le 19/11/2014''
 
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==Témoignage d'une professeur de langues==
 
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*Tatiana est Russe et professeure de langues et interprète. Elle a début son apprentissage du japonais, en cours collectifs, avec Quartier depuis septembre 2017.
 
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Curieux de connaître l'avis d'une enseignante en langues étrangères, sur son expérience de l'apprentissage du japonais, je lui ai demandé de nous faire part de son avis.   
 
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Tatiana a gentiment accepté de nous faire part de son témoignage :
 
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[[Fichier:HIRAGANA_couleurs.jpg|thumb|350px|left|syllabaire hiragana]]"Bonjour Stéphane,
 
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Comme promis, voici mon témoignage sur l'apprentissage du japonais :
 
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J’ai commencé à apprendre le japonais après mon premier voyage au Japon.
 
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Je suis tombée amoureuse du pays et de sa culture, ce qui m’a également motivée à m’intéresser à la langue.
 
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En plus, étant moi-même professeure de langues, j’ai trouvé qu’il serait utile d’apprendre une langue étrangère pour me mettre à la place de mes élèves.
 
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Il fallait d’abord choisir le format.
 
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Comme je travaille surtout à la maison, j’ai choisi les cours en groupe, ça me fait sortir de chez moi.
 
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En plus, en travaillant en groupe, on est rassuré de voir que l’on n’est pas la seule à faire des erreurs, que tout le monde fait des fautes et il ne faut pas en avoir peur.
 
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Pour moi, l’étape la plus difficile était le tout début, c’est-à-dire l’apprentissage des deux syllabaires : hiragana et katakana.
 
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Ils me paraissaient tellement différents des langues que je parle déjà, que parfois je bloquais devant la quantité des nouvelles lettres à apprendre.
 
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Mais j’ai de la chance : j’apprends le japonais avec mon compagnon, alors on se motive : quand je le vois faire ses devoirs, je m’active et me mets aussi au travail.
 
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Je suis surprise de voir des gens qui refusent par principe d’apprendre les kanjis (les idéogrammes).
 
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Premièrement, ils font le charme de la langue japonaise.
 
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Deuxièmement, ils se composent essentiellement de quelques centaines de racines qui s’apprennent à force de répétition.
 
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Troisièmement, la technologie simplifie les choses : quand vous tapez un texto en hiragana, ça se remplace automatiquement par des kanjis.
 
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La grammaire japonaise me paraît assez simple : pas de genre ni de pluriel, pas d’accord de participes passés ou de pronoms relatifs complexes.
 
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Pas de déclinaisons comme en russe ou d’articles comme en anglais ou en français.
 
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Finalement, le plus difficile est de garder la motivation et le rythme.
 
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L’apprentissage d’une langue est comme le sport, il faut le pratiquer régulièrement.
 
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Il faut aussi se motiver par des rencontres, des voyages, des films et des expos.
 
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Je ne trouve pas que le japonais soit plus difficile que les autres langues, il faut juste en tomber amoureux et l’accepter comme il est.
 
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Cordialement,
 
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Tatiana Klimova
 
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Site : https://russianpodcast.eu
 
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''Article publié le 09/03/2018''
 
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==Langue et culture vont de pair !==
 
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*Stéphane
 
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Récemment, au cours d’un échange de langue avec une amie, professeur de japonais pour les étrangers au Japon, nous parlions, en japonais : « Récemment, depuis qu’il y a un nouveau prestataire pour les Véli’b, le service est devenu tellement de mauvais niveau, que j’ai finalement non renouvelé mon abonnement.
 
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Je ne fais donc plus de vélo plusieurs fois par semaine pendant plusieurs heures, comme auparavant.
 
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Ca me manque de ne plus faire de vélo. »
 
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[[Fichier:Koishi_desu.jpg|thumb|200px|left|Le pintemps me manque (pendant l'hiver)]]« Ca me manque de ne plus faire de vélo. », je l’avais exprimé en japonais par la phrase suivante « 自転車に乗れないので、恋しいです。 »
 
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Je vois alors mon interlocutrice devenir perplexe, elle réfléchit, puis me dit que, certes, ma phrase est correcte, elle comprend ce que je veux dire, mais on ne dit pas comme ça en japonais.
 
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Forcément, je lui demande comment on dit l’expression « ne plus faire quelque chose me manque » et forcément, survient un moment de flottement, de réflexion de sa part.
 
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Moment après lequel, elle me dit 「自転車に乗れないのでさびしいです。」
 
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« さびしいです », c’est « être triste ».
 
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Ainsi, littéralement 「自転車に乗れないのでさびしいです。」, cela se traduirait par « Je suis triste de ne pas pouvoir faire du vélo. »
 
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« Triste », c’est un peu fort dans ce cas, n’est-ce pas ?
 
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Mais « さびしい », dans notre cas, cela correspond plutôt à notre expression « ça me manque de ne plus faire »
 
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Quant à « 恋しいです。 », en japonais, comme me l'explique Yumiko, cette forme est utilisée dans le cas de « X personne me manque » ou encore « Mon chat est mort, il me manque. »
 
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Cette situation, en quelque sorte d'inversion des concepts et des formes verbales pour les traduire, est fréquente quand on essaye de traduire le japonais vers le français et réciproquement.
 
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C'est pour cette raison, qu'il est insuffisant de se contenter d'un seul apprentissage de la langue.
 
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Il est en effet tout aussi important de se sensibiliser à l’autre culture, afin de pouvoir saisir toutes ces nuances et proposer une traduction adéquate.
 
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A l’inverse, si on ne s’en tient qu’à la langue, au mot à mot, cela aboutira forcément au malentendu et au risque de la perte de la relation avec notre interlocuteur japonais…
 
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Yumiko me précise également, plus tard : 「ちなみに名詞を使えば、「恋しい」も使えます。でも文脈と、その名詞の意味で、使える時もあれば、使えない時もあります。」
 
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A propos, si le sujet est mentionné, on peut utiliser 「恋しい」. Mais selon le contexte et la signification de ce sujet, il y a des cas où 「恋しい」 peut être utilisé et d’autres cas où il ne peut pas être utilisé.
 
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Par exemple :
 
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*Est possible「旅行の間は自転車に乗れなかったので、自転車が恋しかった」Pendant mon voyage, je n’ai pas pu faire de vélo. Le vélo m’a manqué ».
 
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*N'est pas possible 「旅行の間は料理ができなくて、料理が恋しかったです。」Pendant mon voyage, je n’ai pas pufaire de cuisine. La cuisine m’a manqué »
 
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*Est possible「旅行の間は料理ができなくて、さびしかったです。」Pendant mon voyage, je n’ai pas pu faire de cuisine. Cela m’a manqué. »
 
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*Est possible「旅行の間は料理ができなくて、家の台所が恋しかったです。」Pendant mon voyage, je n’ai pas pu faire de cuisine. La cuisine de chez moi m’a manqué. »
 
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Dans les premières années de mon apprentissage et de pratique du japonais, ce n'était pas si compliqué que cela et surtout que cela paraissait.
 
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Mais après plusieurs années et dès lors que mes interlocuteurs japonais me livrent des explications plus précises sur leur langue et me corrigent plus en détail, je saisis toute l'ampleur de la complexité du japonais...
 
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Ce ne serait donc pas la langue qui serait complexe, mais toutes ces nuances, qui sont directement reliées à la culture ?
 
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''Article publié le 03/09/2018''
 

Version actuelle en date du 3 février 2022 à 17:08

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