Portraits / Témoignages
De Quartier Japon Wiki.
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''Article paru le 20/02/2012'' | ''Article paru le 20/02/2012'' | ||
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+ | Aikidoka – Etudiante en japonais chez Quartier Japon (année 2012-2013) | ||
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+ | Je me souviens très bien de ma première visite au Kodokan : j'avais suivi un ami qui pratique l'Aikido en Bretagne et qui, étant de passage pour trois semaines à Paris, s'y était inscrit. L'ambiance, Michel le principal Sensei du club, son accueil et sa gentillesse toute bienveillante et puis, ..., le cours ! | ||
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+ | J'ai été totalement conquise et cela dès les premières minutes, et plus je regardais et plus je pensais « c'est pour moi ça, je veux faire CA ! » Je suis venue regarder une deuxième fois et au troisième cours hop, en scène !, je me suis lancée. | ||
+ | L'Aikido me renforce, m'émeut, m'apprend encore le respect, l'échange, car la personne avec qui l'on pratique est un partenaire, non un adversaire, et il n'est pas de compétition au sein de cette discipline ! Comment placer son corps afin de faire de l'attaque de l'autre une force que l'on renvoie en sa direction, qui va le déséquilibrer, l'emmener à la chute ou à une immobilisation, sans le blesser ? Comment placer sa respiration, comment éviter un coup ou se défaire d'une saisie, sans querelle ? Et, petit à petit, cette attitude s'installe doucement dans votre vie de tous les jours. | ||
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+ | L'ambiance est excellente, nous nous amusons beaucoup, il existe une réelle vie de club. Echanges entre clubs, stages (notamment celui d'une semaine dans le Jura où nous allions trois heures de pratique avec toutes autres activités, telles que piscine, ski, tir à l'arc, massages, randonnées, ..., rires, beaucoup de rire et, à Paris, des sorties, restaurants, pique-niques... Michel LAPIERRE 5ème Dan et son enseignement constituent la clé de voûte du club, son Aikido est franc, basé sur le respect des techniques, authentique. Eleonore LEMAIRE 3ème Dan, elle, assure le cours enfants et adultes du samedi, une autre approche plus en finesse, en ressenti, également très efficace ! | ||
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+ | Et depuis deux ans, ce très bel art martial change ma vie, et je n'exagère pas. Aussi, je pense qu'on ne peut pas pratiquer un art martial japonais trois fois par semaine et ne pas s'intéresser plus profondément au Japon, à son histoire, sa culture… | ||
+ | C'est ce que je fais, cela m'a d'ailleurs permis de changer de travail (déjà dans le tourisme, je reste dans le secteur mais en me tournant plus sur la destination), ce pourquoi j'en suis arrivée à un autre enseignement : celui de la langue japonaise, avec Saki-sensei ici, chez Quartier-Japon ! | ||
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+ | Tous les mercredis soir, pendant une heure et demie, nous progressons dans une ambiance chaleureuse. Apprendre le japonais n'est pas chose facile bien sûr, mais les cours sont construits de façon très homogène, simplifiée et très ludique ! De plus le programme se trouve être le moins onéreux que j'ai pu trouver. | ||
+ | Enfin, je dirai « Merci l'Aikido, merci Quartier Japon ; cher Soleil-levant, tu donnes des couleurs à ma vie ! » | ||
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+ | ''Article paru le 21/01/2013'' |
Version du 21 janvier 2013 à 11:12
Vous souhaitez nous faire connaître un Japonais / un Français, ..., de votre connaissance ou un écrivain, un cinéaste… ?
Pour nous donner envie de le rencontrer et partager ce qui vous séduit chez cette personne ; photographie, texte, article, …, exprimez votre créativité !
Raoul
(35 ans) - Au Japon depuis 2007 Gérant du Aizuya-Inn (Tokyo) http://www.aizuya-inn.com/french/facilities.html
- "Ma vie au Japon ?"
Dans Tokyo la capitale et le pays Nippon en général, mon expérience japonaise a, jusque-là, toujours été enrichissante et satisfaisante : confortable, rarement banale, souvent géniale ! Résident français dans ce pays étranger depuis 4 ans, j’ai un peu l’impression d’être toujours en vacances, chaque nouveau lieu apportant son lot de découvertes. Mon épouse (Japonaise) est parfois surprise de mon enthousiasme enfantin pour ce qui lui paraît quelconque « Voyager 3 heures pour aller voir des singes qui se baignent dans un ‘onsen’, quelle idée saugrenue! ».
Si je trouve ces “découvertes permanentes” excitantes, cet aspect seul ne suffit pas à rendre la vie attirante au Japon. Plus terre-à-terre mais nécessaires, les transports, nourriture et logement sont - entres autres - des détails de la vie qui peuvent empoisonner ou améliorer le quotidien. Et là, j’avoue être comblé ! Les transports publics sont ponctuels, propres, faciles d’utilisation. Les logements sont loués/vendus avec des équipements ingénieux qui facilitent le quotidien. Bien sûr, je peux vivre sans sas anti-pollen/pollution, sans programmateur de baignoire et sans salle de bain qui se transforme en sèche-linge géant… ; mais pourquoi se priver de gadgets qui sont de toutes facons à diposition ?
On ne peut évoquer le Japon sans mentionner la nourriture. Car en effet, il fait bon manger au Japon ! Non seulement la cuisine japonaise est délicieuse, mais elle est aussi très saine et digeste : je peux donc être gourmand sans me sentir trop coupable !! Au supermarché, je trouve de quoi cuisiner japonais ou francais et lorsque je veux manger à l’extérieur, là encore je n’ai que l’embarras du choix : simple izakaya ou kaiseki en passant par le shabu-shabu ou robatayaki, autant d’endroits pour des occasions et des budgets differents. Et lorsque j’ai un peu le mal du pays, je vais à Kagurazaka où je mange français – et breton ! - dans de charmants bistrots/crêperies.
Aussi heureux que je sois de vivre au Japon, il me faut toutefois être objectif et rappeler que, comme tous les pays, “Nihon” n’est pas parfait : des aspects sont moins attirants ou même tout à fait détestable ; à chaque “gaijin” de se faire son opinion…
S’arrêter là serait faire une grande injustice à l’aspect le plus important de mon expérience Japonaise : les relations humaines. La gentillesse, la patience, la politesse des habitants de l’archipel contribuent à créer une atmosphère que je trouve confortable, sereine… A Tokyo, on ne ressent donc pas cette agressivité, cette tension qui existe dans beaucoup de capitales européennes. Plus encore, je dirais que le doux caractère des Japonais est contagieux ; en effet, je me sens changer…. et si je devais quitter le pays demain, je pourrais affirmer que le Japon m’a bonifié.
Je divague ? Je vous souhaite de venir constater tout cela par vous-même !!
Article paru le 01/09/2011
David
(23 ans) - Au Japon pendant 6 mois (2010-2011) Etudiant Mangaka
Le 15 novembre 2010, mes camarades et moi-même sommes partis 6 mois au Japon, pour une formation de Mangaka. Plus précisément, dans l'école de manga d'Ogaki dans la région de Gifu (centre du Japon). J'étais un peu stressé au début, je me posais des tas de questions... Arrivés à l'école, nous avons eu un super accueil par les professeurs et les élèves. Cela nous a vraiment décontractés et nous avons passé un excellent moment. Les Japonais sont tellement gentils et aimables. Les premiers jours dans l'école étaient assez durs. Je me suis rendu compte que la barrière de la langue était vraiment un handicap pour moi, car j'avais du mal à comprendre les explications et conseils de mes professeurs. Et manque de pot, 1 seul de mes professeurs savait parler anglais. Et là, je me suis dit que j'aurais dû réviser mon japonais plus sérieusement en France... Pendant les cours de dessin, je me suis rendu compte que non seulement les Japonais avaient un joli coup de crayon mais surtout qu'ils dessinaient à une vitesse incroyable ! Il fallait vraiment que je bosse pour ne pas me retrouver loin derrière. Grâce à mes professeurs, mon niveau a augmenté du jour au lendemain ! J'étais très heureux de voir ma progression jour après jour mais j'étais encore loin de mon objectif. J'avais soif d'apprendre ! De découvrir de nouvelles techniques et de nouveaux logiciels. Parmi mes professeurs, j'ai eu la chance d'avoir Shinoda-sensei, l'un des assistants du grand Tezuka, l'auteur d'Astro-Boy ! Il m'a appris à exprimer mes émotions et sentiments à travers mes dessins. Un exercice très enrichissant afin de rendre ses personnages plus vivant. Au bout de ces 6 mois de formation, j'avais atteint mon objectif. Celui de trouver un style de dessin original et qui me plaît. Mon niveau de japonais a (miraculeusement) progressé, ce qui m'a permis de donner des ateliers de dessins à des enfants. Mes dessins, réalisés à l'école, ont été exposés dans le musée d'Ogaki. J'étais fier et très content de pouvoir montrer mes illustrations aux Japonais et entendre leurs impressions. Un grand merci à ce magnifique pays. Une très belle aventure qui restera à jamais gravée dans ma mémoire.
Article paru le 20/02/2012
Sophie
Aikidoka – Etudiante en japonais chez Quartier Japon (année 2012-2013)
Je me souviens très bien de ma première visite au Kodokan : j'avais suivi un ami qui pratique l'Aikido en Bretagne et qui, étant de passage pour trois semaines à Paris, s'y était inscrit. L'ambiance, Michel le principal Sensei du club, son accueil et sa gentillesse toute bienveillante et puis, ..., le cours !
J'ai été totalement conquise et cela dès les premières minutes, et plus je regardais et plus je pensais « c'est pour moi ça, je veux faire CA ! » Je suis venue regarder une deuxième fois et au troisième cours hop, en scène !, je me suis lancée. L'Aikido me renforce, m'émeut, m'apprend encore le respect, l'échange, car la personne avec qui l'on pratique est un partenaire, non un adversaire, et il n'est pas de compétition au sein de cette discipline ! Comment placer son corps afin de faire de l'attaque de l'autre une force que l'on renvoie en sa direction, qui va le déséquilibrer, l'emmener à la chute ou à une immobilisation, sans le blesser ? Comment placer sa respiration, comment éviter un coup ou se défaire d'une saisie, sans querelle ? Et, petit à petit, cette attitude s'installe doucement dans votre vie de tous les jours.
L'ambiance est excellente, nous nous amusons beaucoup, il existe une réelle vie de club. Echanges entre clubs, stages (notamment celui d'une semaine dans le Jura où nous allions trois heures de pratique avec toutes autres activités, telles que piscine, ski, tir à l'arc, massages, randonnées, ..., rires, beaucoup de rire et, à Paris, des sorties, restaurants, pique-niques... Michel LAPIERRE 5ème Dan et son enseignement constituent la clé de voûte du club, son Aikido est franc, basé sur le respect des techniques, authentique. Eleonore LEMAIRE 3ème Dan, elle, assure le cours enfants et adultes du samedi, une autre approche plus en finesse, en ressenti, également très efficace !
Et depuis deux ans, ce très bel art martial change ma vie, et je n'exagère pas. Aussi, je pense qu'on ne peut pas pratiquer un art martial japonais trois fois par semaine et ne pas s'intéresser plus profondément au Japon, à son histoire, sa culture… C'est ce que je fais, cela m'a d'ailleurs permis de changer de travail (déjà dans le tourisme, je reste dans le secteur mais en me tournant plus sur la destination), ce pourquoi j'en suis arrivée à un autre enseignement : celui de la langue japonaise, avec Saki-sensei ici, chez Quartier-Japon !
Tous les mercredis soir, pendant une heure et demie, nous progressons dans une ambiance chaleureuse. Apprendre le japonais n'est pas chose facile bien sûr, mais les cours sont construits de façon très homogène, simplifiée et très ludique ! De plus le programme se trouve être le moins onéreux que j'ai pu trouver. Enfin, je dirai « Merci l'Aikido, merci Quartier Japon ; cher Soleil-levant, tu donnes des couleurs à ma vie ! »
Article paru le 21/01/2013