Expériences de voyages au Japon
De Quartier Japon Wiki.
(→Ciels du Japon, le 1er janvier 2013) |
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Version du 14 janvier 2013 à 08:40
Pour nous faire rêver, partager vos découvertes et vos expériences, vos paysages japonais…
Sommaire |
Tomo no Ura & Onomichi
- ゆき子 - Yukiko
Habite à Tôkyô - N'est jamais venue en France
Bonjour,
Cet été, je suis allée à Tomo no Ura (http://en.wikipedia.org/wiki/Tomonoura) et à Onomichi (http://fr.wikipedia.org/wiki/Onomichi). Le soir, j’ai vu une pièce de Nô.
Onomichi et Tomo no Ura n’ont pas été abîmées par la seconde guerre mondiale, aussi, il y subsiste encore de nombreux édifices du passé.
Comme il y a de nombreuses pentes, il semble que le nombre d’habitants diminue. Malgré cela, ce sont de bonnes villes très tranquilles.
Une bonne ville tranquille, pour moi, ce n’est pas un endroit animé comme Shinjuku ou Shibuya avec plein de gens, mais plutôt un quartier qui garde la tradition d’autrefois, dans lequel les gens sont gentils et humains.
A Tomo no Ura, il y a un quartier de maisons closes. Ce quartier est célèbre pour avoir abrité Sakamoto Ryôma, qui s’était caché dans l’une des maisons. (Sakamoto Ryôma : Samouraï et homme politique japonais figure du mouvement moderniste de la fin du 19e siècle : http://www.larousse.fr/encyclopedie/article/Sakamoto_Ryoma/11024479)
Je vous envoie des photos ! Yukiko
こんにちは。
夏の間、私は、仕事と遊びで、鞆の浦と尾道へ行ってきましたよ。 夜は、薪能を観ました。 尾道も、鞆の浦も戦争の影響を受けなかったので、たくさん昔の建物が残っています。 坂がたくさんあって、今は住んでいる人も少なくなってきてしまっているようですが、とても穏やかないい街です。 穏やかないい街というのは、現代の都会、渋谷や新宿のように人がたくさんいて忙しないところでなく、街も昔のまま、人々も和やかで、人情味溢れているという思いを込めています。 鞆の浦は、遊郭があり、そこに坂本龍馬が隠れていた場所で有名です。 では写真送りますね!
ゆき子
Article paru le 12/11/2011
Un vernissage déconcertant
- Stéphane (42 ans)
En mars 2010, après tant d’années à m’intéresser à sa culture et à sa langue, enfin, j’avais sauté le pas et m’étais décidé à partir me rendre compte sur place de la réalité nippone.
A Tôkyô, j’y avais retrouvé de nombreux amis japonais connus auparavant en France. Parmi eux, Hideo san, un peintre et sculpteur de Tôkyô.
Tout au long de mon séjour, il m'avait gentiment présenté à ses amis artistes et m'avait montré de nombreuses galeries, notamment à Yokohama et à Ginza. C'est ainsi qu'un matin, nous étions partis par le train, assez loin dans la banlieue de Tôkyô, pour assister à un vernissage dans une maison typiquement japonaise, vieille de 150 ans environ.
Arrivés jusqu'à cette vieille maison comme j’en avais vue dans nombre de films, dans le jardin ouvert à tous les vents, une trentaine de personnes se tenaient rassemblées près d’un feu de bois, écoutant le discours de la maîtresse de cérémonie.
« Kanpaï » ! Tous, d’un même mouvement et d’une même voix, nous avions ensuite porté un toast, le verre de sake à la main, à cet événement qui commençait. Puis les conversations s’étaient nouées et, rapidement, les premières personnes s’étaient approchées de moi, le seul représentant européen de l’assemblée. Au seul nom de « Paris », quel succès j’avais auprès de tous ces artistes, sculpteurs, peintres, céramistes, ..., qui connaissaient Paris et rêvaient d'y exposer ou d'y retourner !
Le temps passait en discussions et, à part moi, je me demandais quand nous irions voir l’exposition et les œuvres en l’honneur desquelles ce vernissage était organisé. Mais personne ne faisait mine de se diriger vers la belle et vieille bâtisse près de nous ni vers la seconde un peu à l’écart, apparemment une dépendance.
Enfin, Hideo san et d’autres amis m’avaient proposé de les accompagner jusque dans la petite bâtisse, visiblement aussi ancienne que le bâtiment principal. Mes amis m'y avaient alors montré et expliqué certaines caractéristiques de la bâtisse, le linteau, le pilier central en bois, mais rien sur les quelques œuvres présentes, visiblement réalisées par différents artistes.
Puis, branle-bas de combat ! La jeune femme du discours avait invité l’assemblée à se presser vers cette ancienne dépendance puis à grimper à l’étage, par une échelle de meunier. Mais dans la petite pièce à l’étage plongée dans la pénombre, hormis un très vieux coffre, une véritable antiquité datant d’une lointaine époque, là non plus, aucune œuvre d’art ! Vraiment, je n’y comprenais rien !
Au pied d’un pan de mur à moitié en lambeaux, un jeune Japonais, les cheveux cachés dans un foulard, se préparait près d’une auge remplie de ciment. Mais ce n’était pas du ciment.
Au centre du demi-cercle de l’assistance regroupée presque religieusement dans la petite pièce, le jeune artisan avait commencé à ravaler consciencieusement le pan de mur à l’aide d’une torchis. Après une vingtaine de minutes de travail, le pan de mur tout délabré avait laissé place à une jolie surface grise, parfaitement lisse. A cet instant, quand il avait reposé ses outils dans l’auge, tout le monde avait applaudi. Puis nous étions redescendus.La jeune femme du discours m’avait ensuite fait visiter la vieille demeure japonaise, j’avais également discuté avec une huitaine d’artistes autour d’un vieux poêle à pétrole, puis nous étions rentrés, par le même chemin par lequel nous étions arrivés.
Rempli d’interrogations, je n’avais néanmoins pas osé m’en ouvrir auprès d’Hideo san, par timidité et certainement aussi parce que je ne voulais pas lui montrer combien je n’avais rien compris à ce qui, pour lui comme pour chacune des personnes présentes, avait été, semble-t-il, un moment important.
Ce n'est que tout récemment, finalement, que j’ai compris à quel vernissage j’avais assisté : non pas à celui d’une exposition telle que nous l’entendons généralement en France, mais bien plutôt à la cérémonie de réfection du mur, à l'aide des mêmes techniques anciennes utilisées à l'époque de sa construction.
http://yamada-ya.net/home.html
Article paru le 07/12/2011
Hamamatsu & Izu Nagaoka
- 純 - Jun
Habite à Tôkyô - A vécu deux ans en France en 2003 et 2004
Jun san est originaire d'Hamamatsu (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hamamatsu), la plus grande ville de la préfecture de Shizuoka. Il nous envoie quelques photos de sa ville natale, dans laquelle il est retourné pour les fêtes du Nouvel An.
Izu Nagaoka (http://en.wikipedia.org/wiki/Izu-Nagaoka_Station) se trouve dans la préfecture de Shizuoka.
Hakusan
- Benjamin Genissel
Photographe et réalisateur de courts-métrages, a effectué plusieurs séjours au Japon
Hakusan est une station de métro à Tokyo située dans le quartier où j’ai vécu quelques jours lors de mon premier séjour japonais
Pour le Wiki Japon de Quartier Japon, j’ai le plaisir de vous parler de ma relation à ce pays à travers ce texte poétique en deux parties que j’ai écrit lors de mon premier séjour là-bas. Il correspond très bien à ce qu’était mon enthousiasme durant ce voyage en 2006 car il découle de la stimulation créative que cette découverte me procurait. Tandis que je prenais de nombreuses photographies (http://www.flickr.com/photos/benjamingenissel/sets/72157604257303948/) et tournais un film (http://www.youtube.com/watch?v=EQaUxCokIK4&list=UUGkQ_37E3VZ9J4tu57hBICA&index=9&feature=plcp), je prenais des notes qui sont tout autant d’images et de sensations que m’inspiraient tout ce que je voyais autour de moi, et tout ce que je ressentais aussi en moi. Cela a donné de courtes strophes telles des haïkus non respectueux des règles traditionnelles et un poème en prose élogieux listant tout ce que j’aimais du Japon.
Je rêve de plan-séquences Dans les gares du monde entier - fourmis humaines qui vous happent à leur suite.
Shinkansen au matin, nappes de brumes sur toute chose – Le mont Fuji invisible gardera tout son mystère.
Gants et baskets blanches pour une mémé menue en robe à fleurs
Le signal de départ des trains est une chorégraphie délicate.
Un cimetière près d’une usine de la même forme de coquillage que le terrain de base-ball à sa droite.
23H20, devant le château de Kyoto, un homme au crâne rasé entreprend une série de pompes (tandis qu’un vélo au pédalier gazouillant qui passe par là ne semble pas le déconcentrer)
Les contrôleurs JR saluent les passagers d’un signe de tête à l’entrée et à la sortie de chaque voiture dans les trains.
Tatouages calligraphiques sur la jambe droite, lunettes à monture sombre sur le nez, la fille est plongée dans un roman - Elle est belle comme une indienne des grandes plaines.
Les maisons traditionnelles avec leurs tuiles comme des écailles de dragon – pour se sentir protégés dans la chaleur du ventre du monstre.
Pépites dorées qui scintillent sur le bleu et sur le vert des rêves – Tombo.
Barbecue de poissons, de nouilles sautées, des amis réunis qui invitent leurs enfants à partager leurs rituels estivaux – l’étranger goûte à la tristesse de ce bonheur qu’il ne peut pas entièrement partager.
Des vieillards s’endorment avec aisance dans les bus tandis que deux adolescentes, deux rêveuses à coup sûr, quasi sœurs jumelles avec leurs chaussettes remontées et leurs tee-shirts du club de basket, sortent par la porte de devant.
Le paysage serein et rassurant où l’on s’endort partout l’esprit tranquille – le Wa en voie dedisparition.
Jeune femme au teint sciemment enneigé qui déguste à petites lampées son bento ya-san.
Parmi le flot concentrique des travailleurs du matin, je me fond dans les habitudes locales, je m’endors moi aussi, la tête tombante.
Des messages sur le portable, des mangas, des plongeons dans le sommeil, des chansons dans les oreilles, et un type qui regarde au loin, des yeux.
Déjeuner sur le pouce dans les Yoshinoya : pas un ne parle, ce silence apaisant des solitaires.
Une nuit à la belle étoile sans étoile dans le parc Ueno est une douce nuit - autour la ville vibrante comme un rêve excitant, plein de vibrations lointaines.
Tous ces rêves qui se font, qui se défont, qui se reprennent, ces images tremblotantes comme les chahuts d’un train de banlieue du grand Tokyo, où finissent-ils ?
Shibuya le samedi soir, cette frustration qui vous étripe devant tant d’animation – et de filles - et moi seul rejeté par la marée.
Un train fantôme des montagnes russes de « La Qua » qui hurle de frayeur et au même moment passe un train JR sur le pont de Kasuga – parfait synchronisme qui n’a aucune signification.
Un pâtissier et sa femme qui rient ensemble un dimanche midi à l’intérieur de leur magasin. - et je vois ça, ce rire, juste là.
Il y a énormément de corbeaux au Japon, dans les villes, comme un sombre présage ? Ou comme un animal noir de compagnie urbaine ?
Un corbeau muet sur la crinière d’un lion impérial, tentant d’y acquérir le même charisme animal – raté.
Longue cigarette fine que l’on s’allume dans des arrières cours d’immeuble de verre, presque en se cachant des reflets.
j’aime l’odeur du goudron chaud, j’aime le pas rapide des passants pressés sur le bitume, j’aime les écrans mal pixelisés qui envoient leur venin coloré, j’aime les couples qui s’abritent dans les parcs la nuit, j’aime ces jeunes femmes qui se tiennent par la main en marchant, j’aime les taxis rouges, les taxis verts, les taxis noirs, j’aime les vues aériennes aux issues infinies, j’aime ces nuits qui ne s’arrêtent plus, j’aime cette attente sage et posée aux passages piétons, j’aime ces regards souriants dans les métros ou les trains de banlieue, j’aime les rires gênés et les rougissements yeux baissés des écolières quand on leur adresse la parole, j’aime quand parfois ça ne sent rien,
j’aime les portes automatiques des taxis qui se referment toutes seules, j’aime ce garçon qui s’est mis à dessiner un plan du quartier sur son cahier Campus pour m’indiquer le chemin, j’aime ces groupes de supporters qui arborent la couleur orange des Giants de Tokyo, j’aime le fait que la mousse verte des arbres et des pelouses soient conservées, j’aime toutes ces montagnes que l’on voit au loin, tout le temps, j’aime ces tickets de métro à la matière dure et au dos noir luisant, j’aime le mini-short des jeunes femmes, j’aime le bruit des sabots de bois sur le carrelage de la gare lorsque quelqu’un a revêtu le vêtement traditionnel, j’aime ces garçons tout seuls devant leurs jeux vidéo d’arcade, j’aime ces groupes d’employés qui se serrent en bas des immeubles pour en griller une, j’aime ces groupes de filles qui ne cessent de rire parfois, ces regroupements je les aime autant que les isolements,
j’aime les petits cabanons au coin des rues qui font office de postes de police de quartier, j’aime observer de jeunes adultes qui s’amusent entre eux comme des adolescents puérils, j’aime toujours ces parapluies dont le bec s’accroche gracieusement à l’avant-bras,
j’aime ces hommes qui ont dormi sur la même pelouse que moi au parc Ueno, qui y dorment chaque nuit, j’aime ce policier qui m’a réveillé à 7 heure du matin sans brusquerie après ma nuit à la belle étoile, j’aime les reflets roses et oranges du crépuscule dans les tours de verres du quartier de Shimbashi, j’aime le train aérien sans pilote de la ligne Yurikamome, j’aime les chansons diffusées à la radio qui sortent doucement des petites enceintes dans les restaurants populaires, j’aime le distributeur de tickets à l’entrée, tickets qui correspondent aux plats cuisinés ici, j’aime la longue phrase de bienvenue que les employés des Combinis adressent à chaque nouvel arrivant, j’aime les sandwichs au pain de mie coupés en diagonal entourés de cellophane que l’on vend dans les relais des gares, j’aime tous ces gens qui lisent des magazines debout le soir, et seuls, dans les librairies, j’aime l’assourdissante musique, les couleurs criardes et les vitres teintées des Pachinko, j’aime ce temple et ce bal traditionnel en plein centre de Shinjuku,
j’aime ce type maussade en kimono qui m’a bousculé, moi, dans la foule se rendant à un feu d’artifice, j’aime la soupe Miso qui accompagne chaque repas, j’aime la serviette chaude ou fraîche que l’on sort de son enveloppe plastique au restaurant, j’aime ces jeunes couples marchant par deux sur les galets des berges de la rivière à Kyoto, j’aime les intonations italiennes de la langue japonaise, j’aime que cette légère ressemblance sonore soit liée au hasard, j’aime les matins où le peuple japonais se rend au travail, j’aime les midis à l’heure des pauses déjeuners, j’aime les soirs vers la banlieue dans les gares JR,
j’aime cette femme seule avec son enfant sur la plage de O-Daiba un soir, j’aime me sentir ému lorsqu’on m’offre un cadeau, un repas, un renseignement, lorsqu’on s’excuse plusieurs fois de ne pas pouvoir m’aider, ou de ne pas savoir parler l’anglais,
j’aime savoir que je peux encore être ému, que j’ai encore cette capacité, j’aime m’imaginer que je n’ai plus la peau blanche à force d’être resté si longtemps entouré par des Japonais, j’aime le fait d’aimer le Japon, j’aime le soulagement de n’avoir pas été déçu en y voyageant.
Ecrit au Japon, été 2006
Article paru le 23/03/2012
Sapporo
- 早紀 - Saki
En France depuis août 2011
Bonjour à tous,
Je vous présente ma ville, Sapporo.
Sapporo est au nord du Japon, dans l’île d’Hokkaidō. Malgré qu’elle n’ait pas une longue histoire, actuellement, elle compte 2 millions d’habitants, ce qui fait d’elle la 4ème ville du Japon.En marchant depuis la gare de Sapporo vers le sud, on trouve le parc Ôdôri (littéralement, le parc public du boulevard). C’est un grand parc qui s’étend d’est en ouest, au centre de Sapporo. Chaque année, il s’y déroule de nombreux événements.
En été, se déroule le festival « Yosakoi Soran ». Le festival « Yosakoi Soran est un festival de danse, au cours duquel de nombreuses équipes dansent avec enthousiasme. L’ambiance est effervescente.
En automne, c’est le « Festival d’automne », le festival des gourmets. C’est le festival des spécialités de chacun des différents endroits de la région. Il n’y a que des bonnes choses !
En hiver, c’est le « Festival de la neige de Sapporo ». Il y a de gigantesques sculptures de neige et plein d’illumination. C’est célèbre à travers tout le Japon.A l’extrémité est du parc Ôdôri, se dresse la tour de la télévision. Tout à fait comme cela est le cas pour la Tour Eiffel avec le Champs de Mars.
Les spécialités du parc Ôdôri, ce sont le « Jaga bata » (des pommes de terre cuites à la vapeur avec du beurre) et le maïs. Les beaux jours, on mange le maïs assis sur les bancs ou sur les pelouses, en regardant les fleurs et les fontaines. Le maïs et les pommes de terre du Hokkaïdo sont réputés dans tout le Japon.
En plus de cela, il y a aussi les produits laitiers de Hokkaidō et les poissons, la soupe au curry, Genghis Khan (le BBQ d’agneau) et de bonnes choses à manger. Je pense qu’il ne faut louper aucune des rues de Sapporo ! (les sushis de Hokkaidô sont les meilleurs. Tous, allez-y les manger !)
Si vous allez au sud de Sapporo, il y a le onsen appelé « Jôsankei ».
Il y a de nombreux endroits naturels et à l’automne, on peut voir de très beaux feuillages colorés.
Prendre un bain dans un onsen en pleine nature tout en regardant les montagnes parsemées des couleurs rouges, c’est très agréable. Il n’y a pas seulement qu’au « Jôsankei » ; Sapporo est une région très naturelle. Ici et là, il y a de grands parcs et des montagnes restées à l’état naturel. En se promenant, on peut voir des écureuils et des renards.
Cette année, un ours sauvage s’est aventuré jusque dans un quartier habité, ont rapporté les infos. Moi aussi j’ai été un peu surprise d’apprendre que des ours ont été vus près de chez moi. L’hiver, il neige beaucoup.
Il y a plein d’endroits où l’on peut skier dans la région de Sapporo. En hiver, on peut passer facilement du bon temps en pratiquant le ski.
La spécialité locale de Sapporo en hiver, c’est d’aller au parc Ôdori voir le « festival de la neige de Sapporo ». D’énormes édifices faits de neige et des sculptures sur de nombreux thèmes sont alignées. Pendant la période du festival de la neige, les visiteurs viennent de tout le Japon. Récemment, nombreux aussi sont les visiteurs qui viennent de l’étranger. Le soir, les illuminations sur ces sculptures de neige valent le coup d’œil.
Enfin, grâce à ma présentation, je pense que vous pouvez un peu vous faire une idée de « Sapporo », n’est-ce pas ? Sapporo, où la nature est belle, il y a de bonnes choses à manger et où les gens sont gentils. C’est la région que j’aime. La prochaine fois quand vous irez en voyage au Japon, que pensez-vous d’aller à Sapporo ?
みなさん、こんにちは。
私の街、札幌を紹介します。
札幌は、日本の北、北海道にあります。 歴史は浅いですが、今では200万人の人口を抱える日本で4番目に大きな街です。札幌駅から南に歩くと、「大通公園」があります。札幌の中心を東西に走る、大きな公園です。 大通り公園では、毎年色々なイベントがあります。
夏の「ヨサコイソーラン祭り」(ヨサコイソーランという、ダンスの祭りです。たくさんのチームが元気よく踊り、とても盛り上がります。)、秋の「オータムフェスタ」(北海道の美食の祭りです。各地の名産品が集まります。美味しいものばかりです。) 冬の「サッポロ雪祭り」(雪で作られた巨大な像や、イルミネーションがあります。日本中でとても有名です。) などです。大通公園の東端にはテレビ塔があり、丁度エッフェル塔とChamps de Marsにそっくりです。
大通公園の名物は、ジャガバター(蒸したジャガイモ+バター)と、とうもろこしです。天気のいい日に、花や噴水を眺めながら、芝生やベンチでとうもろこしを食べます。 北海道のジャガイモやとうもろこしは、日本でとても有名です。他にも、北海道の乳製品や魚介類、スープカレー、ジンギスカンなど、おいしい食べ物だったら札幌はどの街にも負けないと思います。(北海道のお寿司は最高ですから、皆さん、ぜひ食べに来てください!)
札幌の南にいくと、定山渓という温泉街があります。とても自然の多い地域で、秋には見事な紅葉を見ることができます。 赤く色づいた山々を眺めながらの露天風呂は、とても気持ちがいいです。
定山渓だけでなく、札幌はとても自然の多い街です。大きな公園や自然のままの山が、あちこちにあります。ちょっと散歩をすると、リスやキツネを見ることができます。 今年は野生の熊が住宅街にまで下りてきて、ちょっとしたニュースになっています。 私の家の近くでも熊が目撃されて、私も少し驚いています。
冬には、雪がたくさん降ります。札幌市内にはスキー場がたくさんあるので、冬になると、手軽にスキーを楽しむことができます。札幌の冬の名物が、大通り公園で行われる「サッポロ雪祭り」です。雪で作られた巨大な建物や、色々なテーマの雪像が並びます。 雪祭りの開催時期には、日本中から観光客が訪れます。最近は海外からの観光客も多いです。 夜にライトアップされた壮大な雪像は、一見の価値があります。
さて、私の紹介で、皆さんも「サッポロ」を少しイメージすることができたでしょうか? 自然がきれいで、美味しいものがあって、人々もとても親切な札幌。私の大好きな街です。 次の日本旅行は、札幌に行ってみてはいかがですか?
Article paru le 27/05/2012
"Fracas" - L'expérience de Kristophe, comme apprenti Izakaya-san à Osaka
- Kristophe Noël (36 ans)
A vécu à Osaka il y a 4 ans, pendant un an et demi. Pendant son séjour, il a exercé différents métiers, notamment serveur dans un Izakaya typique la nuit. C’est cette expérience que décrit la nouvelle « FRACAS ».
« Ce fut pour moi une expérience régénératrice parce que le patron (qui avait 25 ans) m’a fait confiance et m’a donné ma chance dans un moment où j’en avais besoin. Je n’étais de plus pas réduit juste à la plonge, j’ai appris tous les postes ; des Gyozas, au Chahan, au passage des commandes, dont je ne pouvais lire les kanji mais dont j’avais appris le « visuel » par cœur. Il ne me manquait plus que cuisiner les Ramen ! Tout est inspiré de mon vécu dans cette nouvelle, le coté fantastique exprime ce sentiment d’avoir une partie de moi qui est toujours là-bas. »
Kristophe est à présent photographe pour la Ville de Paris. Mais l’écriture est sa principale préoccupation. Il écrit des chroniques sur la littérature japonaise pour le site K-Libre, des nouvelles et il cherche à publier et à traduire en Japonais le récit qu’il a écrit : « Je ne suis plus japonais sauf en hiver. »
Son site : http://kristophenoel.wordpress.com/
J’ai lâché le vélo dans la nuit, il a agrippé tout seul le parking et est venu s’encastrer au milieu de ses confrères.J’ai poussé la porte et lancé avec coeur un Ohayou (1) exclamatif et vigoureux à travers toute la salle ce qui n’a aucunement perturbé les clients assis à leurs tables. Mes camarades de cuisine ont bu mon appel et répondu d’un seul et même écho. Je suis passé devant toutes les tables et j’ai poussé la porte du bureau pas plus grand qu’un placard à balais, l’ordinateur portable était allumé, posé sur deux bols retournés et en plein écran une horloge, sur le capteur de pouce, j’ai apposé mon empreinte. Rien n’est apparu sur l’écran, ça ne marche pas, je n’ai pas le temps, j’y vais, feu ! Chaussures ! Tablier ! Chapeau ! Ainsi d’armure vêtu, je prends le souffle de l’arène en ouvrant la porte. Tomoko m’esquive en un mouvement de hanches impressionnant, son bol de Ramen (2) à la main lié dans un cri de surprise, et je sens, de colère aussi. Un type à la chevelure en gelée et chaînes qui pendent,lève la main comme à l’école et crie comme s’il demandait à être sauvé de la noyade. Je glisse devant comme sur un tapis roulant, en ignorant toute la rangée de tables hélant des serveurs qui semblaient avoir tous disparu, et me dirige vers le robinet. Il y a un protocole.
Deux produits pour les mains, le savon et le désinfectant. Un. Laver trois fois les mains. Deux. Désinfecter, jusqu’à la limite des coudes bien sûr. Trois. Rincer abondamment. Ce rite s’effectue dans un gros évier carré et creux en inox, et toute la clientèle le voit, ça aussi c’est important.
Une fois fait, on peut exister, on est là, prêt. Mes yeux prennent alors possession de l’espace comme si je lisais une partition. Et la poêle s’est envolée. Un instant, là, au-dessus du sol, et à son contact, sonne le réveil. La louche de Ryu-San fait sauter le Cha-Han (3), riz, légumes et oeufs se transforment en de petites spirales colorées en suspension. Des filets de pâtes sortent d’un brouillard de fumée de gros récipients bouillonnants de torpeur, et se retrouvent plongés avec force dans un gros tonneau où siège, telle une pierre tombale, un pain de glace. Santoku repousse le tuyau de la climatisation qui touche les cheveux de tous ceux qui sont élus pour travailler dessous, en l’occurrence, la plonge.
Place de premier ordre où l’on offre bain de pluies torrentielles à l’armada de vaisselle qui tient le siège du côté gauche de l’établi et dont on aspire à faire gagner le côté droit avant que cette dernière ne déclare son indépendance et prenne la lourde responsabilité de mourir sur le sol dans un grand fracas. Des cigarettes à peine allumées voient voler sur la table des cendriers de verre incassable,lancés par les serveurs à l’affût.
Un grand cri surgit. Massif et préhistorique, irashaimassé (4) !!! On, vient de pousser la porte et c’est par cette formule d’accueil rugie en choeur que toute l’équipe souhaite la bienvenue à la clientèle. Le garçon peroxydé commande le menu sept, en détaillant l’intitulé du menu neuf, change même l’accompagnement, mais on ne me la fait pas, dans ma tête tout est noté. Évidemment, je suis un Gaijin (5). Je comprends alors que c’est à sa copine qu’il dit son choix, ils ne sont pas du même avis. Je m’excuse en lui demandant finalement ce qu’il veut, effaçant dans mon petit ordinateur la commande préenregistrée.
Des verres d’eau avec glaçons arrivent sous leur nez au même instant. Sans me répondre ils continuent à débattre. Visiblement leurs amis sont embarrassés, je sens que cela va devenir compliqué. Ils attendent et moi-même, je n’ose pas passer à leur commande, je vois bien qu’entre la fille et le garçon, la tension monte. Vont-ils se mettre d’accord oui ou non ? Je veux leur dire que les Ramen, c’est tous les mêmes et qu’il n’y a que la sauce qui change. Mais je vois ses yeux de désespoir commencer à lorgner l’Iyashimé (6).
Puis, le garçon se tourne, vers moi et lève la main avec des yeux de colère. Il appelle un nouveau serveur pour prendre la commande. Je crois rêver. C’est la jolie Kimy-chan (7) qui s’est accroupie à mes côtés, sa « calculette commande » dégainée, acquiesçant et attendant leur choix. Elle ne m’a même pas regardé. Est-elle en colère ? Je sens que j’ai dû faire une « bourde » quelque part, je ne sais pas si je dois rester à côté d’elle, comme « pour écouter » et/ou « apprendre de mon erreur » ou me lever « par respect » ou pour « éviter de continuer à faire honte », j’ai choisis la première option, en l’assaisonnant d’un air penaud et dévoué.
Elle prend toute la commande et l’a hèle, de sa pleine voix, c’est un sacré gabarit, je la trouve très attirante, mais on sent bien qu’il ne faut pas lui marcher sur les pieds. Je peux le faire tu sais, je ne sais pas, je me suis trompé à un moment s’il te plait ? Elle se tourne en repoussant l’air sur mon corps si bien que, un court instant, je ne peux pas bouger. -Non, tu ne peux pas le faire, a-t-elle lâché d’un ton calme mais solennel, un « Objection votre honneur » me ferait le même effet. Il n’y a pas de mi-temps ici, ni de « Viens, on va parler à côté », la machinerie tourne à plein régime et on ne gâche pas la sueur dans des états d’âme de comptoir.
Mon temps de commande s’est écoulé, et je n’en ai pas fait une seule, la cata !, je perds un temps fou, j’ai dû prendre des retards sur les Gyoza (8) tout à l’heure et je ne certifie pas pour être honnête, avoir franchi la porte à l’heure juste. Je suis à la plonge et déjà un bac gris rempli de verres comme s’il en pleuvait, arrive sur la zone « gauche », la machine est vide par chance, j’ouvre le battant et fait glisser le tout, claque de la main sur le bouton, typhon dans la machine et vapeur volcanique iodée en pleine face. À droite, battant à nouveau et verres sortis plus brillants que jamais.
C’est stupide, mais à chaque fois une sorte de fierté naïve m’envahit au résultat, je trépigne d’envie de lancer un « Et voilà ! » tel un saltimbanque de la plonge, un magicien du lave-vaisselle. Tomoko prend le bac de verres, non pour aller les ranger comme à l’habituel; mais pour le reposer sur la partie gauche ! Ouvrir le battant, glisser le bac, refermer, bouton, typhon et volcan, un tour gratuit. J’avoue que ma fierté prend des claques, et en travers de ma gorge, les regards des collègues passent un par un.
Tomoko a 55 ans, elle sait ce qu’elle fait, je me retiens d’assimiler aux Japonais le cliché de perfection qu’ils traînent parfois comme un boulet. Pourtant je meurs d’envie de lui dire que là, d’un point de vue carte postale sociale du Japon, c’est un bon Chronopost de clichés avec accusé de réception, je vous prie. Mais je n’ai comme parole que le silence, avec ce maigrelet avantage, qu’il peut être accompagné de mépris, service compris.
Sa voix est celle d’une mère de famille et je suis surpris de la douceur qu’elle appose sur moi à ce moment-là, un regain de honte tel une montée de wasabi rampe sur moi pour mes mauvaises pensées. - Tu sais les verres, ils étaient vraiment sales, ce n’est pas de ta faute, tu auras beau les laver, ils resteront sales et tu le sais. Je laisse la plonge avec cet air de « comme si rien ne s’était passé » et décide de m’attaquer au karaagué teishoku (9) de la commande entendue à la volée, je ne vois personne les commencer alors je me lance c’est pour moi ! J’ouvre une porte des frigos, prends quatre beaux morceaux de poulet déjà mariné, pas trop petit, juste ce qu’il faut, farine, chapelure et direct aux bains d’huile, « -Et voilà ! ». J’attends en mode pause cinq secondes histoire de voir si un oiseau de malheur vient pointer son bec, mais non, ouf !
J’alpague Tomoko et lui demande - Les karaagué c’est pour qui ? - C’est pour toi. - C’est une blague non ? - Non, vas-y mange, c’est pour toi me dit-elle dans un sourire plein de compassion et d’une tendresse où règne, en un ineffable flottement un soubresaut de mélancolie.
Je m’accorde une pause et m’installe dos aux clients assis, de telle sorte qu’ils ne peuvent pas me voir manger. La peau du poulet frétille encore et de petites bulles d’huile sautillent sur la chair brûlée. Je mords comme on a faim et comme le gain d’un trésor ou la récompense d’un enfant. Mais avec prudence, car ils sont bouillants. Le goût n’est pas extraordinaire. Il devrait l’être, c’est sans faille, les karaagué, c’est un bijou sur la langue et un amour au palais, mais là c’est vide, simplement, il n’y a rien. De la chair. Sans goût. Sans rien, sans même « pas de goût ». Ils ne sont pas ratés, non. C’est comme manger une image.
Tomoko me regarde en coin et me dit : - Il est temps de partir maintenant tu ne crois pas ? - J’aurais voulu faire la fermeture. - Non tu ne peux pas dit-elle, c’est trop, pour toi, et pour nous tous. - Laisse ton plat quand tu auras fini, je m’en occuperai.
Avec la spatule en métal, le cuistot racle la plaque de cuisson et un sifflement sort cisaillant mes tympans, ça se met à crisser dans le dos, le garçon hurle sa commande à l’agonie, il pose ses deux mains sur la table, étire son cou et lance un cri d’une telle souffrance ; je plisse les yeux embués quand un bol de ramen se brise sur le sol et la porcelaine bon marché éclate dans toute la salle, j’ai bien cru que la baie vitrée allait suivre le mouvement, le bouillon des pâtes envahit les pieds de Tomoko qui pose genoux à terre et dans un râle plus animal qu’autre chose accouche sa douleur sur le sol. Le climatiseur se bouche et telle une gueule de cheval, se met à éructer en continu nous frappant de stupéfaction. Les Gyoza brûlent. Un téléphone sonne.
Un grand-père lance ses clefs contre le mur derrière le comptoir. Une fille monte sur la table et donne un grand coup de pied dans toutes les commandes que l’on vient de servir. Elle pleure. D’un coup. Elle me regarde. Avec méchanceté. Ses amis lèvent la tête vers le plafond et crient comme des loups. Un chien entre, la laisse rongée, dans la salle, on essaye de l’arrêter, avec la louche, Tetsuo essaye de l’assommer avec des grands mouvements circulaires du bras, mais se prend les pieds dans le sol qui fait des dos-d’âne comme de la moquette. Puis il pleut. Dans toute la salle. Les clients ouvrent des parapluies en mangeant.
L’autre serveuse, Satomi je crois, court, courir c’est son truc. Elle se jette sur moi dans un seul élan, bras en avant dans un cri de guerrier suraigu et je me prends un plaquage où le sol souffre autant que moi. Le jus des pâtes me presse le dos, une chaleur salée inonde tout mon être. Puis le silence, comme une pause dans la salle, tout le monde me regarde d’un même mouvement, les clients aussi, la pluie cesse, un silence de cathédrale, c’est presque beau. -Nous aussi on se souvient tu sais a-t-elle dit. Alors, j’ai disparu.
Un cours instant et. -Il est temps de partir, vous savez. J’ai ouvert les yeux, je m’étais, assoupi ? endormi… La salle est vide, cela s’active à la vaisselle derrière le comptoir, on va fermer. Je paye, remercie du repas et sort. Je remonte Kishinosato Tamade à vélo, Osaka est toujours là, et je la salue du haut de mon deux roues comme un vieux complice que l’on n’en peut plus de traîner mais dont on ne pourrait pas se passer. Je pense à l’autre partie de moi-même vivant à Paris, celle qui a mon corps, je n’ai rien à lui envier, je pense même lui écrire, comme aujourd’hui, la rue en pente file à toute allure et dans cette nuit si heureuse même la moitié d’une âme peut avoir droit au bonheur. Et c’est mon cas. Pleinement.
Remerciement à Lou Camino, pour sa relecture et sa correction.
Notes :
''1 Ohayou : signifie « Bonjour » en japonais le matin dans la vie quotidienne. Mais se dit aussi dans un cadre professionnel lorsque l’on voit ses collègues et que l’on va travailler ensemble, à toute heure du jour ou de la nuit. En l’occurrence ici dans notre récit, le soir, on ne dira pas « Bonsoir » (Konbawa) mais « Bonjour » et plutôt à la cantonade.
2 Rāmen, est un mets japonais constitué de pâtes dans un bouillon à base de poisson ou de viande et souvent assaisonné au miso ou à la sauce soja. Ce plat est d’origine chinoise, contrairement aux autres sortes de nouilles et ses accompagnements, considérés comme locales Soba, Udon, etc.
3 Cha Han, désigne le riz sauté chinois adapté au goût japonais.
4 Irashaimase !, Formule d’accueil systématique quand vous entrez dans un magasin, un restaurant au Japon, signifiant, « entrée, soyez les bienvenus. ». Peut être dit en choeur par l’équipe ou chacun son tour, ce qui peut durer tant que des personnes rentrent.
5 Gaikokujin, , « étranger» litt. « Personne d'un pays extérieur » et gaijin, litt. « Personne de l'extérieur » sont des termes japonais utilisés pour désigner les étrangers au Japon. Les deux termes ont une légère différence de connotation. Le terme gaijin est souvent utilisé pour désigner uniquement les étrangers blancs alors que le terme gaikokujin est utilisé pour décrire toute personne non japonaise, y compris originaire de Corée ou de Chine. Le terme hakujin, désigne aussi spécifiquement les étrangers blancs.
6 Iyashime, sorte de salade de légumes froids, servie dans un grand plat ovale, avec notamment des carottes et des betteraves avec de la sauce soja, inspiré des salades occidentales.
7 San, particule montrant du respect pour l'interlocuteur. Elle peut être utilisée dans beaucoup d'occasions, même dans le cas de relations amicales. On pourra ainsi appeler quelqu'un Sonia-san ou Dupont-san. Chan, démontre de l'affection, un petit côté mignon et est un dérivé de la particule San. Typiquement employé envers les enfants, les hommes peuvent également l'utiliser envers leurs relations féminines proches.
8 gyōza, jiǎozi parfois appelés raviolis pékinois. C’est un aliment chinois en forme de chausson, constitué d'une pâte de farine enveloppant une farce qui peut être composée de différents aliments. Il y a une histoire d'environ 1800 ans en Chine. Les raviolis italiens, puis les ravioles alsaciennes, sont tous originaires des jiaozi. Les premiers raviolis furent importés en Europe par un italien en1875, pour un grand restaurant Milanais, la recette fut légèrement modifiée par rapport à la recette chinoise et bien que certains raviolis conservent une forme proche des jiǎozi, ils sont plus généralement façonnés en carré, comme des petits coussins. Il est surtout largement consommé dans le nord-est de la Chine, ce qui lui vaut parfois l'appellation de « ravioli pékinois » en France. Il est également populaire dans le reste du Nord Est, en Russie, ainsi qu'en Pologne ou il est appelé pierogi.
9 Karaage, poulet frit dans l'huile, précédemment mariné dans du gingembre. Téishoku, signifie « menu ». Karaage teishoku : Menu de poulet frit.
Article paru le 30/07/2012
Ciels du Japon, le 1er janvier 2013
- Sachie Okiai (62 ans)
Habite à Tôkyô – artiste sumie et peintre (son site :http://okiai.sakura.ne.jp/e/index.html)
Est venue à plusieurs reprises en voyages en France
Article paru le 11/01/2013
Hokkaidô sous la neige, janvier 2013
- Saki Yoshida
Habite à Paris - professeur chez Quartier Japon
Depuis Sapporo, d'où elle a passé les fêtes de début d'année 2013, Saki nous a envoyé quelques photos.
[[Fichier:Ciel_du_Japon_1.jpeg|thumb|220px|left|][[Fichier:Ciel_du_Japon_2.jpeg|thumb|220px|center|]
[[Fichier:Ciel_du_Japon_3.jpeg|thumb|220px|left|]
Article paru le 14/01/2013