Nos différences
De Quartier Japon Wiki.
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A plusieurs reprises, auparavant, j’avais lu des articles et entendu des personnes affirmer que les objets communiquent des sensations aux humains ; sensations qui peuvent ainsi les aider à vivre. | A plusieurs reprises, auparavant, j’avais lu des articles et entendu des personnes affirmer que les objets communiquent des sensations aux humains ; sensations qui peuvent ainsi les aider à vivre. |
Version du 30 avril 2012 à 09:31
Comment faire part de nos différences respectives autrement qu’en les expliquant et en recourant aux mots pour bâtir des idées, des théories, des livres, des encyclopédies de savoirs qui nourrissent partiellement et seulement nos intellects ?
Cette rubrique est là pour vous le faire découvrir.
Sommaire |
Tout d'abord...
Avant de parler de nos différences, en fait, pourquoi ne pas plutôt parler de ce qui nous est commun, au-delà de nos cultures et de nos particularités ?
Dans ce court texte, voici comment Tomoya nous explique que le Père Noël est interculturel !
- 智也 - Tomoya
(9 ans) - En France depuis 9 ans
Comment j’ai rencontré le Père Noël.
La nuit de Noël, alors quand je contemplais Vénus, un point rouge est apparu sur Vénus, puis est devenu de plus en plus gros. Et ce point rouge a transformé Vénus en une planète toute rouge !
J’ai été tellement surpris que j’ai failli m’évanouir face à ce point rouge qui semblait devenir gigantesque. Mais ce point rouge n’était pas en train de s’étendre ; il était plutôt en train de tomber.
Ce qui était étonnant, c’est que ce météorite rouge était en fait le Père Noël ! Avec ses rennes, il venait du ciel vers moi ! Mais dès son arrivée au sol, le Père Noël m’a crié « Comment se fait-il que tu sois levé à cette heure-là » !
Finalement, je n’ai pas eu de cadeau…
どうやってサンタクロースを見つけたか。
クリスマスイブの夜、金星を見ていたら、急に金星に小さい赤い点が現れて、それはどんどん大きくなって、金星を赤い星に変えてしまったではないか!
ボクは驚いて気絶しそうになったら、巨大化していたように見えた点は大きくなるんじゃなくて落ちてくるではないか!!
なんと、その赤い隕石はサンタさんだった!ボクのほうへトナカイと一緒に空からこちらへ向かってくる!
だが、地上についたとたん、サンタは「なんでこんな時間に起きてるんだー!」とボクにどなった。ボクはプレゼントをもらえずにおわった。
Article paru le 16/01/2011
Petite histoire culturelle de toilettes
Je suis parti au Japon la première fois il y a bientôt un an. J’avais des amis japonais qui m’attendaient à l’aéroport et qui m’accompagneraient ensuite jusqu’à l’auberge conseillée. Tout le temps de mon séjour, je devais également contacter les uns et les autres pour les rencontrer. Enfin, j’avais un portable au cas où et je connais la langue. La culture et les Japonais ne me sont enfin pas inconnus.
Bref, je suis donc parti, un peu comme si j’allais dans la famille, sans vraiment préparer mon voyage…
Toute la première partie de mon séjour, une dizaine de jours environ, il m’arrivait parfois, au cours de mes pérégrinations en solitaire dans les rues de Tokyo, d’être soudain pris d’une envie pressante. Heureusement, au Japon, ce ne sont pas les toilettes qui manquent !!
Mais quand même, me disais-je une fois en position... "Les Japonais sont habituellement si ingénieux pour faciliter la vie de tous, mais concernant les toilettes « à la Turc », là, ce n’est pas top… Pour prendre le papier, derrière soi, cela nécessite une véritable acrobatie… Mais bon, on ne peut pas être parfait en tout", me disais-je, chaque fois sur les toilettes.
Une dizaine de jours après mon arrivée et alors que j’étais à proximité du jardin impérial de Kyoto, je me rends là encore aux WC. Et là, je comprends, grâce à un dessin affiché dans les toilettes et expliquant en anglais comment les utiliser...
En fait, depuis mon arrivée, je faisais comme en France, m’accroupissant face à la porte. Alors qu’au Japon, dans ces toilettes « à la Turc », eh bien, il faut se mettre dans le sens inverse. Comme ça, prendre le papier devient tellement plus facile !!
Article paru le 16/03/2011
Le Syndrome de Paris
- Eléonore de Reynal
Etudiante en journalisme à l'IPJ
Le mal du pays persiste chez les Japonais de Paris.
Paris rendrait malade une partie de ses résidents japonais ? C’est ce qu’affirme, depuis vingt ans, Hiroaki Ota, psychiatre japonais exerçant au centre hospitalier Sainte-Anne à Paris. Premier à avoir évoqué la notion de « syndrome de Paris », il estime que « le phénomène se manifeste chez ceux qui n’ont pas la capacité de s’adapter à la France à cause d’un choc issu de la confrontation entre deux cultures ». Hiroaki Ota impute, par ailleurs, ce spleen à la déception éprouvée par les Japonais en découvrant un Paris bien différent de celui auquel ils rêvaient - le Montparnasse des Années folles, le Paris du Siècle des Lumières ou bien le Paris d’Amélie Poulain -. Selon lui, ce mal-être qui se traduit par une forme de dépression aigue frappant chaque année une centaine de Japonais, conduirait dans 25 % des cas à l’hospitalisation, puis au rapatriement. Philippe Adam, écrivain français auteur de la nouvelle Le syndrome de Paris, s’est lui aussi intéressé au sujet. « Les jeunes filles sont les plus touchées. Elles ont entre 20 et 25 ans, étudient l’histoire de l’art plutôt que les sciences et s’imaginent un Paris plein d’esthètes et de garçon délicats », raconte-t-il.
Mauvais souvenir de la préfecture
Pour Stéphane Paumier, responsable administratif et commercial de l’école de japonais Neko Institute, les personnes affectées souffriraient déjà de problèmes relationnels avant leur arrivée en France. « Au départ, elles sont très ouvertes et avides de découvrir la culture française mais petit à petit elles commencent à ressentir une pression de plus en plus forte dont elles tentent de se protéger en se renfermant », relate-t-il. Et de poursuivre, « Au Japon tout est fait pour faciliter la vie des Japonais. Ils ont peu d’initiatives à prendre et sont terrorisés à l’idée de se retrouver face à l’inconnu. Or, en France toutes les démarches sont longues et compliquées.» Les Japonais qui sont particulièrement blessés par les moqueries dont ils sont victimes à cause de leur accent, gardent, d’ailleurs, un très mauvais souvenir de la préfecture.
Les Japonais pensent que les Français sont comme eux
Fort heureusement ce mal-être ne gagne pas tous les Japonais - selon le recensement effectué en octobre 2010 par l’ambassade du Japon, il y aurait 30 947 résidents nippons en France et 12 512 d’entre eux vivraient dans la capitale -. Et cela n’empêche pas ceux qui ont été épargnés d’avoir un avis sur l’origine de ce syndrome, dont les premiers symptômes - pouls rapide, vertiges, évanouissements, hallucinations, ou encore tachycardie - se déclareraient au bout de trois mois. C’est le cas de Tomoko, fondatrice de l’association culturelle Bonjour Paris en 2005. « Beaucoup de magazines japonais écrivent sur Paris, explique cette Japonaise mariée à un Français. Ils présentent les Parisiens comme des personnes élégantes habitant dans de grands appartements et n’évoquent pas la vie quotidienne et populaire. Les Japonais s’imaginent donc que la vie parisienne est plus luxueuse mais en réalité elle est beaucoup plus modeste que la leur. » Pour cette jeune femme arrivée en 1997 en provenance d’Osaka, ce sont les Japonais qui ne parviennent pas à accepter cette vérité qui tombent malades. D’autres, comme Masako Wang Mizuta, professeur de Japonais à l’ILERI, pensent que le problème est lié au fait que certains Japonais n’ont pour ainsi dire jamais vu de Français. « Il y a très peu de touristes au Japon – le pays accueille chaque année 7,33 millions de visiteurs quand la France en voit défiler dix fois plus – , souligne cette professeur installée à Paris, où elle a suivi des études de littérature, depuis 1991. Et les quelques voyageurs qui s’y rendent vont soit à Tokyo, soit à Kyoto si bien que les Japonais ne connaissent pas vraiment les étrangers et pensent qu’ils sont comme eux. » Mariée à un chinois, Masako Wang Mizuta, dont l’une des anciennes amies de fac, frappée par le syndrome de Paris, a été contrainte de rentrer au pays, met également en cause la grande différence culturelle et sociale qui réside entre les deux pays. « Les Japonais se brident eux-mêmes, ils ont toujours peur de déranger et pensent en permanence « il faut faire comme ça ». Mon mari, lui, n’a eu aucun problème à se faire à la vie parisienne. Les chinois sont plus simples et plus directs dans leurs relations », poursuit-elle.
Reconnaître ses difficultés est vécu comme un échec
Plutôt que de parler de leurs problèmes, les Japonais préfèrent souvent s’enfermer dans le mutisme. « Reconnaître ses difficultés d’adaptation ou rentrer au pays serait vécu comme un échec, alors nombreux sont ceux qui restent et vivotent comme ils le peuvent », relate Stéphane Paumier tout en expliquant quelle serait la bonne marche à suivre pour éviter d’ébranler les Japonais. « Au quotidien, il faut vraiment essayer d’être le plus efficace et le plus rapide possible pour qu’ils n’aient pas à « demander ». Il est également très important de les remercier et de leur faire savoir qu’ils ont quelqu’un sur qui compter », conclut-il.
Chiffres clés
- En 2010 il y avait 24 444 résidents japonais longue durée (> 5 ans) en France et 6 503 résidents permanents. - La majorité d’entre eux se compose d’étudiants, de chercheurs et de professeurs (8 487 personnes). Viennent ensuite les employés dans une entreprise privée (6 541 personnes), puis les professionnels libéraux (2 800 personnes) et les salariés d'organismes gouvernementaux japonais (1 278 personnes). Les derniers sont journalistes (176 personnes) ou bien exercent une autre profession (5 162). - Sur les 30 947 résidents japonais, 20 921 habitent en Ile de France et 12 512 vivent à Paris. - Depuis 1971, le nombre de résidents japonais a été multiplié par 7,7. - C’est en 2007 qu’on dénombrait le plus de ressortissants sur le territoire français, à savoir 39 279 personnes. (source : Ambassade du Japon en France)
Article paru le 18/06/2011
A propos du stage intensif de Jiuta Maï
- 宇納 小百合 - Uno Sayuri
Danseuse et enseignante de Jiuta Maï (danse traditionnelle japonaise
Habite en Italie
Au début d’octobre (2011), j’ai donné un stage intensif de Jiuta Maï à Quartier Japon. Même si je dis que j’ai « enseigné à des Français », chacun avait un profil différent et une personnalité propre ; aussi était-ce facile ou difficile, c’est difficile à dire. Chacun des participants a accepté une culture différente, l’a respectée, chacun avec curiosité. Pour toutes ces raisons, l’impression la plus forte pour moi quant à cette expérience, c’est que ça a été très intéressant.
Pour enseigner, la curiosité et la passion des élèves sont des points très importants. Sur ce point, moi-même, j’enseigne également la danse Jiuta Mai en Italie, mais à Paris, la curiosité et la passion sont fréquemment plus fortes. Peut-être que dans le monde entier, les personnes à Paris sont les plus ouvertes concernant l’art. Bien que la culture soit radicalement différente, cette barrière est dépassée et ces personnes portent même plus d’intérêt que les Japonais eux-mêmes, ce qui me rend vraiment contente.
Au Japon, traditionnellement, les élèves ne posent quasiment pas de question au maître pendant les leçons. Si je pense à mon propre cas, mon maître disait toujours « la danse est le coeur », c'est-à-dire que l'on danse sans penser à la théorie, mais avec le cœur. C’est la raison pour laquelle mieux vaut éviter de poser des questions, me semble-t-il. De plus, je pense qu’il y de nombreuses choses qui ne sont pas transmissibles par les mots. Cependant, en dehors du Japon, il me semble que si on n’utilise pas de mots, on ne peut absolument rien faire comprendre. Contrairement à cette réserve que j’avais, il y a eu de nombreuses questions auxquelles je n’avais jamais pensé et cela a été une expérience très vivifiante pour moi.
D’un côté, les arts traditionnels japonais, particulièrement le Jiuta Mai, ne peuvent pas être analysables un à un. Ainsi, « L’espace » est une notion abstraite importante pour tout art. Il y a des aspects que l’on peut expliquer avec des mots alors que les autres aspects restants sont confiés à l’analyse de la propre sensibilité de chacun. Je garde toujours à l’esprit qu’il est important de maintenir cet équilibre lorsque j’enseigne.
De plus, le Jiuta Mai est complètement à l’inverse du ballet en occident, qui est une danse au cours de laquelle on saute toujours vers le haut. Pour la danse Jiuta Mai, on danse en frottant toujours le talon entier sur le sol comme la racine d’un arbre qui pousserait vers en bas.
De plus, si nombreuses sont les personnes à pouvoir marcher en balançant les hanches comme un mannequin, pour la danse Jiuta Mai, on marche en maintenant l’équilibre en bas du corps et les hanches sont pratiquement stables. Ces deux aspects, surtout pour les personnes européennes sont radicalement opposés à leur conception et des mouvements qu’elles n’ont jamais faits. Je pense que c’est quelque chose de très difficile pour elles.
La danse Jiuta Mai semble facile au premier regard, une danse tranquille. Mais en vérité, les muscles des épaules, du dos, de la partie inférieure des fesses, du bas de l’abdomen, et des cuisses, sont toujours sous tension, ce qui fait que l’on est en sueur rien que par le seul fait de marcher. Comme on sollicite des muscles qui ne sont pas sollicités habituellement dans un travail habituel, on dit que c’est une bonne activité pour se prémunir contre le vieillissement. Comme il s’agit d’une pratique sportive douce, même des grands-mères de 80 ans peuvent pratiquer la danse Jiuta Mai. A ce sujet, on dit que plus on vieillit d’une année de plus et ainsi, plus les années s’accumulent, plus la danse devient superbe.
Je me suis éloignée du sujet principal concernant cette danse unique dont on ne peut pas rendre compte que par les mots seuls et dont la seule chose à laquelle on doive faire attention est le corps. C’est en prenant du plaisir que l’on peut progresser naturellement.
Uno Sayuri
地歌舞集中講習について
10月に初めてQuartier Japonさんで地歌舞の集中講習をさせて頂きました。「フランス人に教える」と言いましても,一人一人違った性格、個性を持っていらっしゃるので、簡単とか,難しいとか言いにくいですが、参加された方は皆さん、異なった文化を受け入れ、尊重し、好奇心旺盛なかたがたですので、私としては皆さんとの出会いがとても「楽しい」というのが一番の感想です。 教えるにあたって生徒さんの好奇心とパッションは大変重要なポイントです。 その点、私はイタリアでも地歌舞を教えていますが、地歌舞にたいする好奇心、パッションを持たれるかたは、パリが圧倒的に多いです。 おそらく世界中でもパリの人々が最も芸術にたいしてオープンなのではないでしょうか。文化が全く違うのに、そのバリアを越えて、日本人以上に興味を持って頂けるのは本当に嬉しいことです。 日本では伝統的な習慣として、お稽古中、生徒が師匠に質問するということはあまりありません。 自分で考えろということでしょうが,特に私の師匠が常に仰る,「舞は心」という言葉,つまり理屈ではなく心で舞うということから、質問はできるだけ避けるようになったのかもしれません。 また,言葉では伝えられないものもたくさんあると思います。けれど日本以外では、言葉なしには全く理解されないでしょう。実際生徒さんは歌詞や振りに対し細かく質問してこられます。私が疑問に思ったことのない質問が多く,これはとても新鮮でいい経験をさせて頂いていると思います。 一方、日本の伝統芸術、特に地歌舞は、一つ一つを分析しクリアーにしていくものではなく、「間(ま)」を大切にした抽象的な要素の強い芸術であるため、ある程度は言葉で説明し、残りの部分は個人の感性に委ねる、そのバランスを保ちながらお教えすることが重要だと、いつも念頭においています。 また、地歌舞は西洋のバレエのように、高く上へ上へとジャンプする踊りとは全く逆で、地面に下へ下へと根が生えた木のように、 足の裏全体を床から離すことなく動きます。 また、歩くときは腰を振ってモデルのように歩くかたが大勢いらっしゃいますが、地歌舞は腰を低く落として固定して歩きます。 この二点は,特にヨーロッパの人々にとって、全く逆の発想に近く、今まで経験したことのない所作ですので、とても難しいと思われます。 地歌舞は、一見簡単そうな、静かな舞に見えますが、実は、肩や背中,臀部下部、下腹、太ももの内側などの筋肉を常にとても緊張させるので、歩くだけでじんわりと汗をかきます。 自然の動きの中で、普段使わない筋肉を使い、老化を防ぐのに役立っているといえます。緩やかな運動ですので、地歌舞は80歳のおばあちゃんでも舞われます。 というよりも、年を経るごとに舞に味がでてきますので、かえって年を重ねる方が舞はすばらしいと言われています。 話はそれてしまいましたが、この独特な舞をあまり言葉ばかりにとらわれずに、体のどこか一つに注意するだけでもいいですので、楽しく受けとめて頂ければ自然と上達できるのではないかと思っています。
宇納 小百合
Article paru le 13/02/2012
Les objets ont une âme
A plusieurs reprises, auparavant, j’avais lu des articles et entendu des personnes affirmer que les objets communiquent des sensations aux humains ; sensations qui peuvent ainsi les aider à vivre.
« Oui, effectivement », m’étais-je alors dit intérieurement. Pour moi, c’était une affirmation qui allait de soi, intellectuellement.
La semaine passée, en déjeunant avec Kevin, de la boutique de céramiques japonaises Yakimono (http://www.yakimonos.com/) et en parlant des céramiques de sa boutique, qu’il m’avait été donné d’apprécier la semaine précédente, je l’entendis me dire : « Tous les matins, au Japon (où il vit), je bois le thé dans un bol en céramique artisanale. En voyant les motifs bleus du bol prendre une coloration différentes= à travers les nuances vertes du thé, cela me fait penser à plein de choses . Je rêve un instant, chaque matin… »
« C’est vrai », me suis-je dit, soudain. Et là, à ce moment-là, j’ai ressenti et donc compris en quoi les objets nous communiquent quelque chose, qui entre en nous-mêmes comme au contact d’une personne ou d’un paysage.
C’est ce que j’avais ressent la semaine précédent en rendant visite à sa boutique. Un vase, surtout, tout en formes fluides, avec planté dedans une simple branche présentant un angle quasiment droit. Je suis resté un moment devant, lorsque mon regard s’est posé dessus. J’ai mis du temps à en détourner les yeux. Puis, il a fallu que je le regarde encore à différentes reprises. En repartant, j’ai eu bien du mal à ne pas le regarder une fois de plus, pour ne pas repartir en emportant tout le poids de la séparation…
Article paru le 30/04/2012